L’arthrite chez les enfants n’a rien d’un mythe

Premier mythe : L’arthrite idiopathique juvénile disparaît quand l’enfant atteint l’âge adulte.

Premier mythe : L’arthrite idiopathique juvénile disparaît quand l’enfant atteint l’âge adulte.

La recherche canadienne a démontrée que jusqu’à 50 % des enfants souffrant de formes légères d’AJI et 70 % des enfants atteints de formes graves continuaient à souffrir de la maladie une fois adulte. Toutefois, ces études ont été menées auprès de patients ayant été diagnostiqués dans les années 1980, avant que les traitements avancés dont nous disposons aujourd’hui soient disponibles. Aujourd’hui, grâce à la recherche, nous sommes en mesure de diagnostiquer et de traiter la maladie agressivement très tôt après son apparition, et nous espérons que cela permettra aux enfants atteints de mieux récupérer, l’équipe de rhumatologie à l’Hôpital de Montréal pour enfants est impliquée dans la recherche pancanadienne en cours pour évaluer comment les enfants diagnostiqués et traités ces dernières années s’en sortent à court et long terme. Nous espérons avec l’usage des analyses génétiques prédire quels enfants avec AJI atteindront une rémission plus tôt.
Deuxième mythe : Tous les enfants souffrant d’arthrite peuvent participer comme les autres enfants aux cours d’éducation physique.

Deuxième mythe : Tous les enfants souffrant d’arthrite peuvent participer comme les autres enfants aux cours d’éducation physique.

L’AIJ provoque de la douleur, des raideurs et de l’inflammation dans une ou, à l’occasion, plusieurs articulations. Les enfants qui sont atteints d’arthrite veulent participer à des activités pour être comme les autres enfants, et souvent on les encourage à le faire. Cependant, il peut arriver que des enfants doivent s’abstenir de pratiquer certaines activités, notamment lors d’une poussée particulièrement virulente de la maladie. Le Dr Duffy encourage donc les professeurs, et en particulier les professeurs d’éducation physique, à bien s’informer sur la maladie et, surtout, à écouter l’enfant et les parents au sujet des activités auxquelles l’enfant peut ou non participer. Les parents et l’enfant savent habituellement mieux que quiconque ce que l’enfant peut faire.

« On ne guérit pas l’arthrite juvénile. Des médicaments et un programme d’exercice particulier aident à réduire l’inflammation et à minimiser les dommages causés aux articulations. Par cette étude, nous espérons offrir aux enfants souffrant d’arthrite la meilleure chance possible de vivre une vie saine et sans douleur », conclut le Dr Duffy.

01-12-06 - L'Hôpital pour enfants de Montréal