Célébration de la Semaine nationale des soins infirmiers : du 8 au 14 mai 2017

La Semaine nationale des soins infirmiers est célébrée au cours de la semaine du 12 mai, date anniversaire de Florence Nightingale, pionnière des soins infirmiers modernes. À l’Hôpital de Montréal pour enfants, nos infirmières travaillent au sein d’équipes, de départements et d’unités hautement spécialisés, et collaborent avec des professionnels de la santé de toutes les disciplines pour offrir les meilleurs soins possible à nos patients et à leur famille jour après jour. Joignez-vous à nous pour les remercier de tout le travail accompli !  

Laurie Cleophat, Enseignante clinique et infirmière de chevet

Après l’obtention de sa maîtrise en sciences infirmières à l’Université McGill, Laurie Cleophat a commencé à travailler comme infirmière de chevet à l’unité B9 du Children il y a près de trois ans. Mais, au cours de la dernière année, elle a consacré davantage de temps à former la prochaine génération d’infirmières en tant qu’enseignante clinique auprès des étudiantes en sciences infirmières de l’Université McGill – un nouveau rôle qui lui permet de laisser libre cours à sa créativité et d’aborder son travail avec un regard neuf.

« J’aime l’idée d’investir dans la formation des nouvelles infirmières », dit-elle. Laurie n’a pas pour seule tâche d’exposer ses étudiantes à des cas cliniques variés; elle doit aussi les initier à tous les aspects du rôle d’infirmière dans son unité. « J’ai moi-même une approche d’apprentissage très pratique, alors j’aime discuter des cas avec mes étudiantes pour qu’elles puissent mettre en pratique la théorie qu’elles ont apprise. Participer à ce transfert de connaissances me permet de consolider ma propre compréhension des patients, en plus de me forcer à évaluer ma pratique. »

Endossant le rôle d’enseignante clinique depuis plus d’un an et demi, Laurie dit se sentir valorisée maintenant que certaines de ses premières étudiantes s’apprêtent à recevoir leur diplôme et la contactent au sujet de leurs plans d’avenir. « Quand j’ai décidé d’enseigner, c’était pour avoir la chance de contribuer au succès d’autres personnes, explique-t-elle. Alors, quand je reçois des courriels d’anciennes étudiantes qui ont terminé leur formation et qui me demandent des références parce qu’elles arrivent enfin à leur but, ça fait vraiment plaisir. C’est formidable de les voir bien faire. »

Soo-Lin Ng, Coordonnatrice des congés d'hôpital

Certains de nos patients ont des besoins complexes, et quand ils reçoivent leur congé de l’hôpital, il faut souvent que des ressources soient mises en place pour que leur retour à la maison se fasse en toute sécurité. Certains ont besoin d’un équipement hautement spécialisé tandis que d’autres doivent pouvoir compter sur la présence d’une infirmière pendant plusieurs heures par jour. La coordination du congé d’un patient qui devra compter sur plusieurs ressources externes nécessite une grande minutie et l’aide de plusieurs intervenants de l’hôpital et de la communauté.

Et c’est là que Soo-Lin Ng entre en scène. Sur ses 18 années de carrière comme infirmière au Children, elle a passé les 4 dernières en tant que coordonnatrice des congés. Son rôle : obtenir l’équipement et mobiliser les ressources de la communauté pour aider les patients aux prises avec des problèmes de santé complexes à quitter l’hôpital pour la maison, là où ils doivent être. « Aussi bons que nous soyons pour soigner nos patients, au bout du compte, le Children, ça reste un hôpital, explique-t-elle. Les enfants s’épanouissent bien plus quand ils sont à la maison avec leurs parents, où ils peuvent établir leur propre routine. Alors mon but, c’est d’amener les patients là où ils doivent être, le plus vite possible. »

C’est un défi extrêmement enrichissant, mais qui peut aussi être frustrant, en particulier quand elle bute sur des obstacles. « On a parfois l’impression d’avancer à pas de tortue, dit-elle. Mais, quand je vois enfin un patient rentrer à la maison après un très long séjour à l’hôpital, je me dis que ça en vaut vraiment la peine. Je suis tellement fière de participer à cela. »

Marie-Claude Bélanger, infirmière auxiliaire

Marie-Claude Bélanger est une infirmière auxiliaire qui adore le rythme trépidant du milieu clinique. « J’estime qu’il y a beaucoup de variété dans ce que je vois dans une journée, explique-t-elle. Et j’apprends tellement en travaillant aux côtés des différents membres de l’équipe. »

Ayant terminé les deux années d’études du programme d’infirmière auxiliaire, Marie-Claude est formée pour appuyer le travail d’une grande équipe en procédant à des examens importants et déterminants pour la visite du patient. Au Children depuis presque huit ans maintenant, Marie-Claude a travaillé pour plusieurs départements. Mais depuis quelque temps, elle passe la majorité de son temps en ophtalmologie où elle participe au triage et aide à faire les nombreux examens de la vue que les patients doivent subir avant de rencontrer les autres membres de l’équipe. Il est parfois difficile de faire des examens de la vue précis et inconfortables pour les jeunes patients; mais Marie-Claude explique qu’elle a appris quelques trucs. « On utilise beaucoup les jouets, les blagues et des méthodes amusantes pour distraire et calmer les patients, dit-elle. Et s’il le faut, on donne au patient des trucs à pratiquer en vue de la prochaine visite. On peut vraiment faire le clown pour réussir un examen! »

Outre l’avantage d’avoir un horaire de 9 à 5, Marie-Claude souligne que voir les patients quitter la clinique avec une meilleure vue qu’à leur arrivée est la partie la plus satisfaisante de son travail. « Voir des patients contents de leurs nouvelles lunettes, ou repartir après une opération en sachant que leur vue s’est améliorée, c’est là tout l’enjeu. Je suis heureuse de voir cette évolution. » 

Sharon Taylor Ducharme, Consultante en pratique clinique et gestionnaire de projets

Quand les équipes de soins infirmiers doivent réaliser de grands projets, elles font appel à l’expertise de Sharon Taylor-Ducharme, consultante en pratique clinique et gestionnaire de projet, pour les aider à aller de l’avant. Travaillant au Children depuis plus de 27 ans, Sharon est en mesure de combiner ses connaissances de l’amélioration continue de la qualité à son expérience des soins infirmiers pour parler le même langage que les équipes qu’elle soutient. « Je pense que ça donne un peu de crédibilité à mon rôle, explique-t-elle. Grâce à mon expérience, je comprends les méthodes de travail et les inquiétudes des intervenants de première ligne, et je peux souvent prévoir l’effet que les projets auront sur les patients. »

Sharon a terminé une maîtrise en systèmes d’intervention auprès des personnes à l’Université Concordia en 2009. Elle raconte que le projet qui lui a le plus appris était aussi son plus important : planifier la transition du Children sur le site Glen en 2015. « C’était un défi considérable, dit-elle. J’ai énormément appris sur la façon dont chaque département interagit avec les autres, et sur la façon de gérer une aussi grosse opération. » À l’heure actuelle, on fait appel à Sharon pour plusieurs projets impliquant des cadres supérieurs, des chefs cliniques et du personnel de première ligne. « La plupart de mes projets consistent à améliorer les processus de travail, intégrer de nouveaux équipements ou systèmes de gestion de données, et gérer les changements qui accompagnent inévitablement de nouvelles pratiques », explique-t-elle.

Bien que son rôle puisse être passablement exigeant, Sharon affirme qu’il lui permet de garder sa curiosité et de sortir de sa zone de confort – ce qu’elle n’aurait peut-être pas pu faire si elle n’était pas retournée sur les bancs d’école. Pour elle, le plus enrichissant c’est de voir les équipes terminer leur projet avec succès, en ayant appris ce qu’il faut faire autrement la prochaine fois et comment maintenir leurs changements. « Si j’ai bien fait mon travail, les membres de l’équipe arrivent à un stade où ils sont indépendants et autonomes, et peuvent réaliser leurs prochains projets sans moi. Je m’épanouis vraiment là-dedans », ajoute-t-elle.