Célébration de la Semaine nationale des soins infirmiers : du 9 au 15 mai 2016

La Semaine nationale des soins infirmiers est célébrée au cours de la semaine du 12 mai, date anniversaire de Florence Nightingale, pionnière des soins infirmiers modernes. À l’Hôpital de Montréal pour enfants, nos infirmières travaillent au sein d’équipes, de départements et d’unités hautement spécialisés, et collaborent avec des professionnels de la santé de toutes les disciplines pour offrir les meilleurs soins possible à nos patients et à leur famille jour après jour. Joignez-vous à nous pour les remercier de tout le travail accompli !  

Bernadette Baltazar, Infirmière à l’unité de soins postopératoires, Hôpital de Montréal pour enfants

« Apprendre à connaître les familles est un élément crucial de mon travail », explique Bernadette Baltazar, qui est à l’Hôpital de Montréal pour enfants depuis 8 ans. « Quand je les rencontre pour la première fois, je leur dis : vous êtes mes patrons, parce que c’est vous qui connaissez le mieux mon patient. Je dois connaître la famille pour pouvoir bien prendre soin de mon patient. »

À titre d’infirmière à l’unité de soins postopératoires, le rôle de Bernadette est triple : surveiller les patients qui se réveillent de l’anesthésie après une opération ; aider à contrôler leur douleur après l’opération ; et rassurer les familles qui, on peut le comprendre, s’inquiètent de l’état de leur enfant. C’est beaucoup de responsabilités, mais elle a tout ce qu’il faut pour relever le défi.

Bernadette travaille par rotation, deux semaines de nuit et deux semaines de jour. Elle est donc souvent présente au petit matin ou pendant les heures relativement calmes de la nuit, occupée à surveiller un ou deux patients à la fois. « J’aime le travail de nuit, parce que je peux travailler à mon rythme, et qu’il y a moins d’interruptions », dit-elle.

Pour cette infirmière d’expérience qui a déjà travaillé au chevet des patients à l’unité de soins médicaux, le travail à l’unité de soins post-anesthésiques (USPA) présente un changement de rythme, mais il lui permet de vivre des moments uniques. « La plus belle partie de ma journée, c’est quand je peux enfin retirer l’intraveineuse d’un patient, l’installer dans un fauteuil roulant et le voir quitter l’hôpital sans douleur, avec le sourire, en faisant de grands signes d’au revoir, dit-elle. À partir de ce moment-là, ce ne sont plus mes patients, ce sont mes amis ! »

Dimitra Doanis, Infirmière, unité de soins intensifs pédiatriques, Hôpital de Montréal pour enfants

Dimitra Doanis est passionnée par son travail à l’unité de soins intensifs pédiatriques. « J’adore ça, dit-elle. J’adore travailler avec les enfants, être à leurs côtés et avoir toujours de nouveaux défis à relever. »

Après avoir travaillé quelques années en gériatrie, Dimitra a décidé qu’elle était prête pour un nouveau défi. C’est en 2001 qu’elle s’est vu offrir un poste à l’unité de soins intensifs pédiatriques (USIP) de l’Hôpital de Montréal pour enfants, où elle travaille depuis. « C’était un virage à 180 degrés par rapport à mon travail précédent. Je n’aurais pas pu choisir un domaine plus différent que la pédiatrie. 

L’équipe de l’USIP de l’HME comprend des spécialistes de la pédiatrie, des infirmières, des inhalothérapeutes, des travailleurs sociaux, des nutritionnistes et bien d’autres professionnels de la santé qui soignent des bébés, des enfants et des adolescents gravement malades ou blessés qui ont besoin de traitements et d’interventions dans des domaines aussi variés que la chirurgie cardiovasculaire, la neurochirurgie tumorale et la transplantation d’organes.

Dimitra est l’une des infirmières expérimentées de l’USIP, et elle travaille presque exclusivement de nuit. « Je ne suis vraiment pas du matin ! », affirme-t-elle en riant. « Je fonctionne réellement mieux la nuit. » Dans le cadre de son perfectionnement professionnel, Dimitra a obtenu une certification dans deux domaines de spécialisation : l’oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO) et la technique d’hémofiltration continue (HFC).

Dimitra se dit inspirée par ses collègues, et elle affirme que l’esprit d’équipe qu’ils ont développé fait qu’ils ont l’impression d’être une grande famille élargie. « Je travaille avec des personnes absolument formidables, et on sait qu’on peut toujours compter les uns sur les autres, dit-elle. Nous avons tous le même objectif, et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour prendre soin des enfants qui nous sont confiés. Voir un enfant aller mieux et être prêt à rentrer à la maison, c’est vraiment spécial. Honnêtement, je me sens privilégiée de faire ce travail. »

Jennifer Bailey, Infirmière à l’unité de soins intensifs pédiatriques, Hôpital de Montréal pour enfants

Jennifer Bailey est infirmière à l’unité de soins intensifs pédiatriques (USIP) de l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME) depuis 15 ans. « Quand j’étais étudiante, j’ai fait un stage – mon dernier en fait – à l’USIP, et je suis tombée en amour avec ce milieu. Et je suis encore ici, 15 ans plus tard ! »

C’est tout naturellement que Jennifer a embrassé la carrière d’infirmière. Elle a toujours été celle qui aidait les autres et en prenait soin, et le fait qu’elle ait été entourée d’infirmières n’a sûrement pas nui. « Ma grand-mère, deux grand-tantes et une tante ont été infirmières, alors je suppose que c’est dans mes gènes », dit-elle en souriant.  

Quand on lui demande sa plus grande qualité en tant qu’infirmière, Jennifer parle de sa compassion. Elle essaie toujours de se mettre à la place de ses patients, ou à celle des parents. « Quand il s’agit de mes patients, j’en prends soin comme s’ils étaient mes propres enfants. Je suis très protectrice avec eux. »

En raison de son expérience, Jennifer est souvent responsable de l’équipe de soins infirmiers quand elle est en service. Elle est certifiée en technique d’hémofiltration continue (HFC) et travaille avec plusieurs autres personnes au sein de l’équipe d’HFC. Par ailleurs, Jennifer supervise les activités sociales de l’USIP – un « comité d’une personne », dit-elle en riant –, qui comptent pour une partie importante de la vie du personnel de l’unité. 

Comme plusieurs de ses collègues, Jennifer dit que ce qu’il y a de plus valorisant dans son travail, c’est de voir qu’un enfant va mieux et n’a plus besoin d’être hospitalisé à l’USIP. « Plusieurs de nos enfants sont vraiment très malades, alors quand ils sont assez bien pour être transférés d’unité ou pour rentrer à la maison, ça veut tout dire, souligne-t-elle. Et il n’y a rien de plus merveilleux que de les revoir quand ils passent nous rendre visite, ou encore de recevoir des photos ou des nouvelles des familles, qui nous montrent comment leurs enfants vont bien. »