Célébrons la semaine des soins infirmiers

Célébrée chaque année partout au Canada, la Semaine nationale des soins infirmiers coïncide avec l’anniversaire de Florence Nightingale le 12 mai. Pour l’occasion, nous soulignons le dévouement et les réalisations des 650 infirmières de l’Hôpital de Montréal pour enfants qui contribuent de manière extraordinaire au bien-être de nos patients et de leur famille.

Eloisa Binder

  • Infirmière, Services de soins complexes
  • Embauchée en 1991

« Le domaine des soins infirmiers est formidable, car il offre sans cesse des occasions d’apprendre », explique Eloisa Binder. Eloisa a travaillé pendant 15 ans à l’unité de soins intensifs néonatals (9C) avant de se joindre aux Services de soins complexes une fois son baccalauréat terminé en 2006.

Pour Eloisa, l’aspect le plus réjouissant de son travail, c’est l’interaction avec les patients et les familles, en particulier quand, d’un simple sourire ou en tenant leur enfant dans ses bras, elle contribue à apaiser leur stress. « Faire un geste aussi minime soit-il pour leur faciliter la vie, voilà ce que j’aime du métier d’infirmière ici. » Qui plus est, Eloisa précise qu’il est facile de travailler avec des enfants. « Ils sont foncièrement honnêtes, dit-elle. Quand ils aiment ou n’aiment pas une chose, ils vous le disent et ne vous en tiennent pas rigueur! »

Quand elle n’est pas au travail, Eloisa aime essayer de nouvelles choses. L’an dernier, elle a pris des leçons de voile, une chose qu’elle n’aurait jamais pensé faire. Elle et son mari possèdent aujourd’hui leur propre voilier.

Sabrina Raschella

  • Infirmière gestionnaire adjointe, psychiatrie
  • Embauchée en 2011

« Aider les autres a toujours été inné chez moi », raconte Sabrina Raschella quand elle explique pourquoi elle a choisi d’être infirmière. « Ma grand-mère était aide-soignante et je voulais être comme elle et en faire une profession. »

Au sein de l’unité de psychiatrie, Sabrina travaille en étroite relation avec une équipe multidisciplinaire composée d’infirmières, de travailleurs sociaux, de psychiatres et de psychologues. « Nous travaillons ensemble comme une équipe pour stabiliser et évaluer les patients de l’unité et nous assurer qu’ils sont suffisamment stables pour rentrer à la maison », explique-t-elle.

Ayant depuis toujours été attirée par l’étude du fonctionnement du cerveau, Sabrina affirme avoir trouvé sa place en pédopsychiatrie où elle pense pouvoir faire une différence. « Je voulais travailler dans le domaine de la santé mentale pour mieux sensibiliser les gens à la maladie mentale et essayer de faire tomber certains préjugés à ce sujet », conclut-elle.

Badung Ngo

  • Infirmier à l’unité d’hématologie-oncologie 8D
  • Embauché en 2000

« Nous administrons les traitements et surveillons les effets secondaires; c’est nous qui sommes le dernier lien avec le patient », dit BaDung quand on l’interroge à propos de son travail. Avec sa formation en science de la santé, le domaine des soins infirmiers lui permet de jumeler sa passion pour la biologie à son dévouement pour le public.

BaDung reçoit les familles des enfants qui ont reçu un diagnostic de cancer, de maladie de sang ou de maladie immunitaire, des pathologies dont le traitement peut durer de huit mois à trois ans. « Ça fait du bien aux petits garçons de voir des hommes aux alentours », dit-il à propos du manque d’hommes dans le milieu des soins infirmiers. 

« Pour moi, un traitement de cinq jours c’est comme une épreuve sportive; si tu ne t’entraînes pas, tu vas avoir de la difficulté à passer au travers », explique BaDung, ancien entraîneur de badminton qui a œuvré pendant huit ans en loisirs. Son travail consiste à préparer les patients lors de leur admission ou de leur congé.

L’aspect de son travail qui le réjouit le plus, c’est quand un patient termine son traitement. « Je suis toujours très ému quand arrive le moment de se dire “au revoir”, et en même temps, c’est un tel soulagement pour tout le monde », ajoute-t-il. Souvent, il ne reconnaît pas les patients qui viennent le visiter des années plus tard, seulement leurs parents.