Étoile PFCC du mois : Doris De Melo, infirmière auxiliaire autorisée

Nadia Aiello, étoile PFCC de juin, décerne l’étoile PFCC à sa collègue Doris De Melo, infirmière auxiliaire autorisée. « Doris est une excellente infirmière, affirme Nadia. Nous nous connaissons depuis très longtemps et j’ai toujours admiré son travail acharné et son dévouement. Elle excelle en équipe et est toujours prête à donner un coup de main. Certaines d’entre nous l’ont surnommée la fille à la lavande”, parce qu’elle a un effet très calmant sur les patients! »

Quant à Doris, elle trouve que l’un des aspects les plus importants de son travail consiste à se concentrer sur le patient et sa famille. « À titre d’infirmière, je suis souvent la première personne que la famille rencontre à l’hôpital, explique-t-elle. Il arrive que des parents ne comprennent pas vraiment pourquoi leur enfant est orienté vers un spécialiste de l’HME, alors je fais de mon mieux pour répondre à certaines de leurs questions et pour les rassurer en leur expliquant que le médecin les aidera peu à peu à mieux comprendre. Ça exige parfois un peu plus de temps, mais ça en vaut la peine pour que les familles se sentent plus à l’aise. »

Lorsque Doris est arrivée à l’HME, elle travaillait exclusivement en urologie. « C’est une équipe extraordinaire, déclare-t-elle. Avec le temps, nous avons bâti une excellente alchimie au sein du département, et nous travaillons vraiment bien ensemble. » Doris partage actuellement son temps entre les cliniques d’urologie, de chirurgie plastique, de néphrologie, de gastroentérologie, de fibrose kystique et de diabète. Nayyab-Wania, qui avait seulement dix ans à son arrivée à l’HNE, est l’une des enfants que Doris voit à la clinique de néphrologie. Selon sa mère, Nashrin, quand elles ont rencontré Doris, elles ont eu l’impression de la connaître depuis des années. « Doris s’est tout de suite montrée très attentionnée. Chaque fois que nous la voyons, même si c’est par hasard dans le corridor, elle se rappelle tout de ma fille et demande comment elle va, raconte Nashrin. C’est tout à fait naturel pour Doris, qui se préoccupe tellement de ses patients et de leur famille. Nous sommes très chanceux de la compter dans notre équipe soignante. »

Dix ans après son arrivée à l’HME, Doris constate qu’elle continue d’apprendre de nouvelles choses tous les jours, et pas seulement auprès de ses collègues. « Très souvent, ça vient des parents. Quand on écoute ce qu’ils ont à dire, on peut en apprendre beaucoup sur l’état de leur enfant et sur les résultats cliniques possibles. »

Doris a également découvert qu’en faisant rire ou sourire un enfant, on peut apaiser son stress, ce qui aide aussi les parents. Par exemple, elle a trouvé un moyen infaillible de prendre la tension artérielle. « Je dis aux enfants que le manchon du tensiomètre est un robot et jajoute : “Écoute… il parle. Les lumières clignotent et il te donne de gros, gros câlins. À leur rendez-vous suivant à la clinique, je leur demande s’ils se souviennent du robot. De nombreux enfants me répondent oui avec un grand sourire et me tendent le bras pour subir le test », explique-t-elle en riant.

« J’adore mon travail parce que je crée d’excellentes relations avec les familles que je rencontre, précise Doris. C’est valorisant de voir les jeunes revenir pour un rendez-vous de suivi et d’être heureux de me voir. On donne beaucoup de part et d’autre; c’est formidable. »