Québec Science souligne une découverte réalisée à l'IR-CUSM dirigée par la Dre Christine McCusker, chercheuse et allergologue-immunologue à l’Hôpital de Montréal pour enfants

Une des dix découvertes de l’année 2015 retenues par la revue Québec Science a été réalisée par une équipe de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) dirigée par la Dre Christine McCusker, chercheuse au sein du Programme de recherche translationnelle sur les maladies respiratoires de l’IR-CUSM et allergologue-immunologue à l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME). Leur recherche novatrice, qui a attiré l'attention des médias au printemps dernier, est en vedette dans le numéro de Janvier, maintenant disponible en kiosque.

Husheem Michael (premier auteur), Christine McCusker (auteure principale) et Di Xue (une des coauteurs et PhD dans le laboratoire du Dr Bruce Mazer).De gauche à droite : Dr Husheem Michael (premier auteur), Dre Christine McCusker (auteure principale) et Di Xue (une des coauteurs et PhD dans le laboratoire du Dr Bruce Mazer). Les autres coauteurs (non présents sur la photo) sont Dr Bruce Mazer, et les assistants de recherche Yuanyi Li, Jichuan Shan et Yufa Wang.
 

L'équipe de la Dre McCusker a testé un vaccin potentiel administré sous forme de vaporisateur nasal qui empêche le système immunitaire de produire des allergies. Cette découverte offre une lueur d'espoir aux millions de Canadiens qui souffrent d'allergies respiratoires.

« Nous avons étudié une molécule, le STAT6, qui joue un rôle important dans l’apparition des réactions allergiques. Les membres de l’équipe ont travaillé ensemble, durant plusieurs années, pour mettre au point et tester un peptide (un petit morceau de protéine) qui bloque l’activité de STAT6 et enseigne au système immunitaire à tolérer les allergènes », explique le premier auteur, le Dr Husheem Michael, MD, PhD dans le laboratoire de la Dre McCusker. 

« Ce qui est merveilleux avec notre approche, c’est qu’il n’est pas nécessaire de coupler le peptide avec un allergène précis. Puisque cette approche détourne simplement le système immunitaire de la réaction allergique, peu importe si l’enfant est exposé à du pollen, des chats ou des chiens. Le système immunitaire arrêtera simplement de déclencher une réaction allergique agressive », ajoute la Dre McCusker. 

Visitez quebecscience.qc.ca pour voir une vidéo sur leur travail et voter pour VOTRE découverte de l’année 2015.