Redonner espoir : La puissance du travail social

Mars est le mois du travail social

À l’HME, nos travailleurs sociaux sont déterminés à veiller au bien-être de nos patients et de leur famille. Leur rôle consiste à évaluer les besoins psychosociaux des patients afin de mieux comprendre leur état de santé en général. Ils travaillent de concert avec les familles, les équipes multidisciplinaires et les partenaires de la communauté afin de mobiliser des ressources pour aider le patient à atteindre ses objectifs, petits et grands. Joignez-vous à nous et remerciez tous nos travailleurs sociaux pour le travail formidable qu’ils accomplissent pour soutenir nos patients, les familles et leurs collègues professionnels de la santé jour après jour.

Laura Johnston travaille à l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME) depuis 2001. Au cours des cinq dernières années, elle a fait partie des équipes de neurochirurgie et d’hématologie-oncologie pour offrir son soutien aux familles qui doivent faire face à des maladies aiguës ou chroniques. « Mon travail se fait principalement auprès des enfants qui sont traités pour des tumeurs au cerveau ou qui sont atteints de drépanocytose, explique-t-elle. Nous soutenons les patients et les familles lors du diagnostic, un moment de crise pour toute la famille, puis pendant tout leur traitement. Nous pouvons aussi suggérer des stratégies aux parents d’enfants malades, faciliter la communication entre la famille et l’équipe de soins, apporter notre aide en cas de soucis financiers, et mettre les gens en contact avec les ressources hospitalières, communautaires et gouvernementales pour les épauler. »

Laura raconte qu’elle s’est intéressée au travail avec les enfants et les familles assez tôt dans sa carrière de travailleuse sociale. Son intérêt pour la santé semble être de famille, puisqu’elle compte trois générations d’infirmières chez elle. Son travail à l’HME est à la fois un défi et une source d’inspiration, explique-t-elle. « J’aime vraiment beaucoup la nature interdisciplinaire du travail social en pédiatrie. Dans une seule journée, je travaille avec des spécialistes de plusieurs disciplines pour aider les familles à trouver des solutions à leur situation unique et souvent difficile. »

Laura n’hésite pas une minute quand on lui demande ce qui est pour elle le plus gratifiant dans son travail. « Je suis toujours émue par le courage que je vois chez mes patients et leurs familles. Je les rencontre souvent à un moment de grande vulnérabilité ; c’est fascinant de voir à quel point les gens sont résilients. »

 « Être travailleuse sociale a eu un effet transformateur pour moi, et c’est un véritable exercice d’humilité… C’est un privilège d’aider des familles qui font face à la maladie d’un enfant. Favoriser la résilience d’un patient et de sa famille, et leur redonner espoir face à l’adversité, à la douleur et à la peur sont des éléments essentiels de notre travail. »

Sue Mylonopoulos raconte que le travail avec des adolescents l’a toujours attiré, et une carrière en travail social a été une excellente façon de concilier ses intérêts pour l’humanitaire, la santé mentale et la pédiatrie. Depuis la fin de 2001, Sue guide et conseille les patients et familles du programme des troubles alimentaires à l’Hôpital de Montréal pour enfants, menant des évaluations psychosociales et dirigeant des interventions au niveau de la famille.

« Les troubles alimentaires peuvent se manifester de façon complexe et multidimensionnelle. Mon objectif est d’identifier et de comprendre les forces du patient, ses antécédents culturels, sociaux et pédagogiques, la dynamique familiale, les facteurs de stress ainsi que les problèmes de santé passés et actuels afin d’orienter adéquatement les interventions thérapeutiques. »

Étant donné que les troubles alimentaires sont des maladies aiguës et potentiellement chroniques, Sue explique que le travail avec les patients qui souffrent d’anorexie mentale peut être délicat. « Je soutiens les familles qui font face à l’une des périodes les plus terribles de leur vie. Toutefois, aider à outiller et à mobiliser l’adolescent et sa famille pour atteindre leurs objectifs et se sortir de cette maladie qui les tient en otages est vraiment très gratifiant. »

« Je crois en la capacité humaine à changer et à grandir, et plus particulièrement en la force et la résilience des enfants et des adolescents, même dans les circonstances les plus difficiles, dit Sue. Le plus gratifiant c’est d’arriver à aider un adolescent et sa famille à trouver des ressources internes et externes pour améliorer leur bien-être et les voir retrouver un sentiment d’espoir et de normalité dans leur vie. »