Les remerciements d’une mère après la guérison de son bébé

Mikela est une souriante fillette de 9 mois en santé après 4 semaines d’hospitalisation à sa naissance

En la voyant aujourd’hui, vous ne pouvez imaginer que Mikela, 9 mois, a passé le premier mois de sa vie à l’Unité de soins intensifs pédiatriques (USIP) de l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME). Pourtant, tout juste après sa naissance, elle a été transférée à l’HME où on a diagnostiqué une hypertension artérielle pulmonaire (une pression anormalement élevée dans les vaisseaux sanguins qui envoient le sang vers les poumons) et un état de choc après des problèmes respiratoires.

« Cela a été le pire moment de notre vie », raconte sa mère Lisa, qui se rappelle la peur et l’inquiétude qu’elle et son mari, Mario, ont ressenties quand ils ont dû laisser la petite Mikela à l’équipe médicale juste après l’accouchement. « J’ai juste pensé : pourquoi cela arrive-t-il à notre enfant? Pourquoi notre fillette si précieuse doit-elle souffrir autant? »

L’équipe médicale de l’USIP a proposé une forme de traitement pour soigner Mikela appelé « oxygénation par membrane extracorporelle », ou EMCO (acronyme de Extra CorporealMembrane Oxygenation). Durant la procédure d’ECMO, le sang est envoyé à l’extérieur du corps (extracorporel) vers un poumon artificiel (oxygénateur) où il est alimenté en oxygène; la circulation se fait à l’aide d’une pompe externe, donnant un temps de répit au cœur et aux poumons de la petite patiente. Mikela a bénéficié de ce traitement pendant 3 jours avant qu’on lui retire l’appareil d’ECMO et qu’on la remette sous assistance respiratoire classique. Puis, après 4 semaines d’hospitalisation et de progrès constants, Mikela a été jugée suffisamment forte pour recevoir son congé et rentrer à la maison, un moment que Lisa n’oubliera jamais.

Aujourd’hui, Mikela est une souriante fillette de 9 mois en santé; elle est la lumière qui illumine la vie de sa famille. Lisa souligne le soutien de sa famille et de ses amis ainsi que le dévouement des membres du personnel de l’USIP auxquels elle attribue la guérison de sa fille. « À nos yeux, ils seront d’éternels héros, dit-elle. Je ne les remercierai jamais assez. »