Anxiété, malaises et rentrée scolaire : comment aider son enfant

Le Dr Harley Eisman, directeur du département d’urgence de L’Hôpital de Montréal pour enfants, affirme que les parents peuvent aider à soulager l’anxiété et les malaises de leurs enfants en établissant une routine et en surveillant leur attitude.
 
Le début d’une nouvelle année scolaire peut engendrer de l’anxiété chez les jeunes enfants, qui l’expriment parfois en se plaignant de maux physiques.
 
Le Dr Harley Eisman, directeur du département d’urgence de L’Hôpital de Montréal pour enfants, rencontre énormément de patients en cette période de l’année. Il explique que contrairement aux adultes, les jeunes enfants peuvent avoir de la difficulté à exprimer leur sentiment d’anxiété à la façon des adultes. « Les écoliers se plaignent parfois de malaises comme une perte d’appétit, des maux d’estomac ou des problèmes de sommeil, avec notamment des cauchemars, dit-il, tandis que d’autres enfants arrivent à verbaliser leur anxiété en transmettant le sentiment de se sentir “éteint” ou différent. »
 
Que peuvent faire les parents pour aider un enfant à se sentir plus à l’aise? Le Dr Eisman insiste d’abord sur ce qu’il ne faut pas faire : « Je ne pense pas que les parents devraient incriminer l’enfant pour cela, parce qu’il ne s’agit pas d’un problème avec l’enfant. » Le début d’une nouvelle année scolaire ou les premiers jours dans une nouvelle garderie sont synonymes de nouvel environnement et, certainement, d’une nouvelle routine. La meilleure manière de préparer un enfant à la transition, c’est de prendre le temps, la veille, de passer en revue avec lui les événements de la journée à venir, et d’établir d’avance une routine ou un horaire pour cette journée. « C’est important que l’enfant sache que quelqu’un s’occupe de sa journée et l’organise pour lui », ajoute-t-il.
 
Quand un enfant ne semble pas être assez bien pour aller à l’école ou à la garderie, le Dr Eisman soutient que l’intuition du parent est souvent juste. « Mais si un enfant joue, s'active, boit et mange, mais renifle, il peut certainement aller à l’école. Par contre, s’il est léthargique, ne répond pas, n'est pas lui-même et que le parent a l'impression qu’il n’arrivera pas à faire sa journée à l’école, alors il est inutile de l’envoyer », soutient-il.
 
Même si la fièvre peut soulever une inquiétude légitime et être une bonne raison de ne pas envoyer un enfant à l’école, le Dr Eisman affirme qu’il n’est pas toujours nécessaire de le garder à la maison. « Généralement, si un enfant va bien et ne présente qu’une légère fièvre, il n’y a pas de danger à l’envoyer à l’école », précise-t-il.
 
À l’approche de l’hiver, si on soupçonne que l’enfant à la grippe, le Dr Eisman estime qu’il n’est pas nécessaire d’amener l’enfant à l’urgence, sauf s’il est léthargique ou n’agit pas normalement. « Une légère fièvre ou une grippe peut être soignée à la maison avec beaucoup de liquide, du repos et de la soupe au poulet », confirme-t-il.
Pour en savoir plus sur les symptômes de la fièvre, du rhume et de la grippe chez les enfants, consultez les articles suivants :

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