Les journées de maladie sur la pompe à insuline

Anne  Bossy, infirmière du Centre pédiatrique de la pompe à insuline, vous donne ses conseils.

  • Ne jamais arrêter l’insuline. 
  • Ne pas déconnecter ou arrêter la pompe à moins que le patient reçoivent des injections d’insulines.
  • Augmenter la fréquence des mesures de glycémies et d’acétones toutes les 2-4 heures pour toute la journée et ainsi que la nuit.
  • Durant la maladie, augmenter le taux de base de 20-50% jusqu’à ce que la maladie soit terminée et que les glycémies soient de retour à la normale.
  • Ajuster les bolus avec l’ingestion des glucides. Augmenter les bolus pré-repas de 20-50% au besoin pour retourner les glycémies à la normale. 
  • Augmenter l’ingestion de liquide au besoin afin d’aider à éliminer les acétones.
  • Considérer le site d’infusion comme source d’une infection possible, cause d’une hyperglycémie ou de la présence d’acétones. 
  • Vérifier la pompe, la tubulure et le cathéter. Si les glycémies et les acétones sont élevées pour plus de 3-4 heures (voir le protocole pour hyperglycémie), donner de l’insuline supplémentaire avec une seringue ou un stylo. Déterminer la dose selon le facteur de correction déjà connu multiplier par 1.5 (ex. habituellement 10 unités à donner x 1.5 = 15 unités). Changer la pompe, la tubulure et le cathéter. Contacter le médecin de garde pour le diabète.
  • Contacter le médecin de garde en diabète si le patient expérience des épisodes de nausées et de vomissements de façon constante pour une période de plus de 4 heures, si les symptômes d’acidocétose diabétique se développent (douleur thoracique ou abdominale, respiration profonde…) ou si vous avez des questions ou des inquiétudes.

01-03-07 - L'Hôpital de Montréal pour enfants