Vrai ou faux : Au Canada, la vente et l’usage des cigarettes électroniques sont réglementés par le gouvernement

Faux.

Faux.

Imaginez que vous êtes assis au café du coin et que la personne à côté de vous sort une cigarette électronique. Il est très possible que le liquide qu’elle aspire pour produire de la valeur contienne de la nicotine, et qu’en prenant une bouffée de sa cigarette électronique, un nuage de vapeur s’en échappe. Même si ce scénario ne se produit pas partout, on a fait bien peu d’efforts jusqu’à présent pour réglementer la cigarette électronique au  Canada, et il n’y a donc rien pour empêcher les gens d’en « allumer une » où qu’ils se trouvent.

Plusieurs groupes d’intérêt au Canada réclament la réglementation des cigarettes électroniques, mais il n’existe à ce jour aucune loi qui régisse la vente de ces cigarettes ou des liquides utilisés dans ces dernières. Depuis l’apparition des premiers produits de cigarettes électroniques au Canada il y a moins de 10 ans, Santé Canada a publié un énoncé sur le sujet, et c’était en 2009. L’énoncé statuait que l’importation, la commercialisation et la publicité concernant les cigarettes électroniques, les liquides et les produits connexes n’étaient pas permises sans l’autorisation de Santé Canada, principalement parce que ces produits doivent être évalués en regard de la sécurité et de l’innocuité (p. ex. comme aide pour cesser de fumer des cigarettes ordinaires). Cela n’a pas empêché les sociétés de faire leur entrée sur le marché.

Les cigarettes électroniques sont facilement disponibles en ligne, et des établissements de vente au détail ouvrent leurs portes dans plusieurs villes. Puisque les produits sont relativement nouveaux au Canada, tous les paliers de gouvernement doivent se pencher sur la vente et l’utilisation de ces produits, que ce soit en approuvant les ingrédients des liquides destinés aux cigarettes électroniques, en élaborant des règlements qui interdisent l’utilisation de cigarettes électroniques dans les espaces publics ou en interdisant la commercialisation et la vente de ces produits aux mineurs.

Patient
Montreal Children's Hospital