Bannir les ados des salons de bronzage

La Société canadienne du cancer en Colombie-Britannique et au Yukon veut bannir les ados des salons de bronzage, moins d'un mois après que la  National Sun Survey (en anglais seulement) ait déclarée que plus de 40 % des jeunes en Colombie-Britannique n'utilisent pas de protection solaire.

« Les enfants et les jeunes sont généralement plus exposés au soleil et nous savons que les dommages causés par celui-ci, chez les moins de 18 ans, augmentent de façon importante les risques de cancer de la peau », explique Sharon Storoschuck, directrice de la Coalition de la C.-B. et du Yukon pour la promotion de la santé de la Société canadienne du cancer.

Les sondages démontrent qu'environ 25 % de Canadiennes entre 16 et 24 ans utilisent le bronzage artificiel.

« Nous savons que le bronzage artificiel équivaut à une exposition non protégée des rayons UV et ceci peut augmenter les risques du cancer de la peau », ajoute-t-elle. « Nous voulons simplement aider les gens plus vulnérables à faire des choix santé. »

Storoschuck ajoute que « interdire les salons de bronzage aux ados pourrait avoir une influence considérable sur le comportement des adolescents, tout comme les lois antitabac en ont eu ».

L'Organisation  mondiale pour la santé (OMS) croit également que les lits de bronzage devraient être bannis pour les individus de moins de 18 ans.

Le cancer de la peau avec présence de mélanome est l'un des types de cancer les plus dangereux et le deuxième cancer dont souffre les gens entre 15 et 34 ans.