Commotions: «Le cas Crosby nous aide» - Dr Marie-Ève Bouchard

La neuropsychologue Dre  Marie-Ève Bouchard affirme que le fait que Sidney Crosby parle de ses symptômes de commotion cérébrale dans des entrevues va aider à sensibiliser les gens contre ce problème en augmentation.

Dans son travail à l'Hôpital de Montréal pour enfants, la
Dre Bouchard constate que le nombre de commotions associées à des sports d'impact augmente d'années en années.

Elle explique qu'une commotion mal guérie augmente la probabilité d'avoir une autre commotion. «C'est comme quand on a un bleu. Si on continue d'appuyer dessus, le petit bleu va devenir plus important. C'est ça qui est très grave, l'accumulation en une courte période de temps de commotions qui peuvent graduellement mener à une chronicité des symptômes.»
 
 
Pour les jeunes, l'exemple vient souvent de haut. Le cas Sidney Crosby pourrait donc aider à changer les mentalités. La grande vedette de la LNH a raté les quatre derniers matchs de son équipe en raison d'une légère commotion. Il a accordé des entrevues où il expliquait comment il se sentait et pourquoi il a décidé d'arrêter de jouer jusqu'à ce que les symptômes disparaissent.
 
Identifier les symptômes
 
Lorsqu'il y a un impact à la tête, la Dre Bouchard recommande aux entraîneurs de vérifier si le joueur est confus à son retour au banc et s'il répond facilement à des questions simples sur le match. Si ce n'est pas le cas, il ne faut pas le retourner dans l'action et il faut aller à l'hôpital.

Dans les 24 à 48 heures suivantes, une victime de commotion cérébrale peut avoir des symptômes comme des maux de tête, des vomissements, de l'hypersensibilité à la lumière et au bruit, des problèmes de mémoire et d'attention, de l'irritabilité, de l'anxiété et être déprimée.

Pour plus d'informations, cliquez ici pour consulter le
Kit pour commotion cérébrale de l'Hôpital de Montréal pour enfants.