Des câlins bien réconfortants à l’unité de soins intensifs néonatals du 7 au 15 mai

Saviez-vous que tenir un bébé tout contre sa peau n’est pas seulement la plus FORMIDABLE sensation au monde, mais que c’est aussi une pratique dont les bienfaits médicaux sont reconnus? C’est ce qu’on appelle les soins kangourou. Mais ils ne sont pas bénéfiques uniquement aux bébés; ils aident aussi les parents à gérer le stress qui vient avec une hospitalisation à l’unité de soins intensifs néonatals (USIN). Du 7 au 15 mai, nous participons aux côtés d’autres hôpitaux du Canada au Défi kangourou, avec pour objectif de compléter 625 heures de soins kangourou dans notre USIN pendant la semaine. Unissons nos efforts! Avez-vous déjà pratiqué la méthode kangourou? Partagez ces moments précieux en photo en nous taguant sur les réseaux sociaux. 

Vanessa Martinez et son fils Sebastian Curro, né à 26,6 semaines

J’ai dû attendre 5 ou 6 jours après la naissance de Sebastian pour le tenir dans mes bras. Il était tellement fragile au début, branché à tout un tas d’appareils. Le tenir tout contre moi, peau à peau, pour la première fois a été l’expérience la plus formidable au monde. Maintenant qu’il est plus solide, je pratique chaque jour les soins kangourou avec lui, tout comme mon mari. C’est une occasion pour nous de nous concentrer exclusivement sur lui, même si nous sommes à l’hôpital. Je remarque que chaque fois que nous le tenons ainsi, il se détend, il est plus calme et il dort plus profondément. Pour moi, il n’y a rien de plus précieux que ces moments. 

 

Valérie Cossette et ses jumeaux Loric et Elliott Brosseau, nés à 29,4 semaines

La première fois que j’ai tenu mes bébés tout contre ma peau, j’ai ressenti un grand soulagement. Ça voulait dire qu’ils étaient suffisamment en santé pour quitter leurs incubateurs. Après leur naissance, il m’a fallu attendre 8 heures avant de pouvoir les prendre. Les premières semaines, le contact peau à peau était peu fréquent. Ils n’étaient pas assez chauds, et le taux d’oxygène dans leur corps pouvait diminuer… pendant plusieurs jours, ce contact n’a pas été possible. Maintenant qu’ils vont mieux, mon conjoint et moi pouvons les prendre quand nous voulons, et ce sont de si beaux moments de sérénité de pouvoir être là pour eux. Ils sont calmes et apaisés, et malgré tout le chaos qui nous entoure, nous savons que nous pouvons prendre du temps pour nous concentrer uniquement sur eux.

Catherine Chaput et sa fille Rosalie Lapointe, née à 34 semaines

Nous n’aurions jamais pu imaginer qu’en tant que nouveaux parents, nous rentrerions à la maison sans notre bébé. Les soins kangourou me donnent l’impression que même si elle n’est plus dans mon ventre, elle ne pourrait pas être plus près de moi, et je me sens mille fois mieux. Quand je suis inquiète et stressée, je pense à ces moments pendant lesquels elle est avec moi, et ça m’aide à aller de l’avant. Ce n’est pas comme être à la maison, mais ça nous donne le sentiment de passer tout de même ce temps précieux avec elle, comme nous le ferions si nous n’étions pas à l’hôpital.

Vous avez pratiqué les soins kangourou à la maison ou à l’hôpital? Partagez ces moments précieux en photo en nous taguant sur les réseaux sociaux. Participez au défi kangourou!