Du 7 au 11 mai - Le CUSM célèbre la Semaine internationale des infirmières

Cette année encore, le Centre universitaire de santé McGill célèbre la Semaine internationale des infirmières. Cet événement représente une occasion de rendre hommage au travail et au dévouement dont font preuve les 3000 infirmières du CUSM tout au long de l’année. Le CUSM souligne cette période en organisant plusieurs activités à travers ses cinq installations. Des cérémonies de remises de prix ont lieu au cours de la semaine.

« Je veux profiter de cette occasion pour saluer nos infirmières », a déclaré le Dr Arthur T. Porter, directeur général du CUSM. « Joignez-vous à moi afin de témoigner votre appréciation envers celles et ceux qui veillent au chevet des patients 24 heures par jour, sept jours sur sept, et qui, grâce à leurs compétences de cliniciennes, gestionnaires, chercheures, éducatrices ou conseillères voient au rétablissement de la santé de la population! »

« Les infirmières sont au cœur du système de santé de notre établissement », a affirmé Madame Diane Borisov, directrice des soins infirmiers au CUSM. « Leur rôle au sein du système de santé et dans nos hôpitaux n’a cessé de se diversifier au cours des années. Cette tendance se maintiendra dans l’avenir. Le besoin en infirmières qualifiées ira croissant au cours des prochaines années. Nous devons encourager les jeunes femmes et les jeunes hommes à opter pour cette stimulante carrière », a-t-elle conclu.

Voici trois profiles d’infirmières et d’infirmier qui oeuvrent dans des domaines nouveaux ou peu connus au CUSM :

Jane Chambers-Evans conjugue nursing et bioéthique à la première personne du singulier
D’emblée, Jane Chambers-Evans affirme qu’elle porte plusieurs chapeaux en même temps. « Je possède deux maîtrises : l’une en nursing et l’autre en bioéthique. Je suis donc à la fois consultante en nursing auprès du personnel clinique et professionnel en nursing et consultante en bioéthique », dit-elle.

À titre de consultante en nursing, elle a joué un rôle clé dans la mise en œuvre de la Loi 90 et dans la réorganisation de systèmes pour développer, renouveler et approuver la pratique clinique en nursing et à travers le CUSM.

Mme Chambers-Evans est présidente du comité d’éthique clinique pour adultes et éthicienne clinicienne au service d’éthique du CUSM. Elle enseigne l’éthique aux Facultés de nursing et de médecine de l’Université McGill et au sein même du département de nursing du CUSM. « J’aide les infirmières à trouver leur voie dans l’identification et la résolution de dilemmes éthiques », ajoute-t-elle. Elle est aussi impliquée dans plusieurs projets de soins en période de « fin de vie » au CUSM et a collaboré au développement de plusieurs politiques et programmes reliés aux soins en période de fin de vie.

Que conseille Mme Chambers-Evans à ceux et celles qui souhaitent opter pour ce type de carrière? « Nous recherchons des personnes qui ont la passion d’aider les autres, qui apprécient le travail d’équipe, possèdent une pensée critique et ont le désir d’apprendre et de découvrir. Le domaine du nursing est si diversifié qu’il est possible de faire une grande différence dans la vie des patients et de leur famille », conclue-t-elle.

Philippe Lamer infirmier praticien spécialisé en néonatalogie
Depuis septembre 2006, Philippe Lamer est infirmier praticien spécialisé en néonatalogie. « Tout a commencé en 1996 par un projet pilote en partenariat avec le collège des médecins et l’ordre des infirmiers et infirmières du Québec. Aujourd’hui, nous sommes cinq à pratiquer dans ce domaine au Québec, dont quatre au CUSM et un à l’Hôpital Sainte-Justine », déclare M. Lamer. Celui-ci a reçu sa maîtrise en sciences spécialisée en néonatalogie à l’Université de l’État de New-York en 2000.

En vertu de la loi, l’infirmier praticien en néonatalogie peut : prescrire des examens diagnostiques; employer des techniques diagnostiques invasives; prescrire des médicaments ou des traitements médicaux; employer des traitements médicaux invasifs.

M. Lamer avoue que c’est son intérêt pour la nouveauté et le goût de se dépasser soi-même qui l’ont poussé à opter pour cette nouvelle carrière. « J’étais prêt à aller plus loin et j’avais le goût d’élargir mes champs de connaissances », dit-il en concluant que, malgré tout, le travail d’infirmière au chevet demeure primordial.

Gillian Taylor œuvre auprès des enfants atteints d’arthrite à l’Hôpital de Montréal pour Enfants
Gillian Taylor est infirmière clinicienne spécialisée en rumathologie. Elle compte vingt ans de service en clinique externe à l’Hôpital de Montréal pour Enfants. « Je suis un produit du milieu. J’aime travailler au sein d’une équipe multidisciplinaire et partager mon expertise avec les représentants de différentes disciplines », résume-t-elle. Mme Taylor est détentrice d’une maîtrise en nursing de l’Université McGill et œuvre auprès des enfants atteints d’arthrite depuis 15 ans. Elle s’occupe de plus de 400 cas avec l’aide de sa collègue qui travaille à temps partiel.

L’arthrite chez les enfants est une maladie peu connue qui touche une jeune personne sur 1000. « Les familles nous disent que les gens sont surpris lorsqu’elles tentent d’expliquer que leur enfant est atteint d’arthrite. Nous avons beaucoup de travail de sensibilisation à faire auprès de la population pour faire comprendre cette maladie », indique Mme Taylor qui aime soutenir les parents dans leurs préoccupations.

Depuis quatre ans, grâce à la Société d’arthrite et le département de rumathologie de l’Hôpital de Montréal pour Enfants, les jeunes de 8 à 16 ans qui ont un diagnostique d’arthrite ont la chance de vivre des vacances d’été dans un camp adapté à leur condition physique. « C’est un grand succès. Nos collègues et les trois autres centres de rhumatologie que compte le Québec participent. Tous les enfants admis au camp sont atteints d’arthrite, ce qui fait que personne n’est isolé », admet Mme Taylor.

Mme Taylor conseille aux jeunes qui cherchent un milieu de travail gratifiant où ils seront appelés à jouer une multitude de rôles d’opter pour ce type de carrière. « C’est merveilleux de travailler avec les enfants et leurs familles. Nous sommes appelés à innover et à développer différentes façons de faire les choses. De plus, l’Hôpital de Montréal pour Enfants et le CUSM sont des institutions respectées et reconnues mondialement », a-t-elle conclu.