La fine pointe de la technologie

Grâce à un plan d’avant-garde, les départements d’urgence du Campus Glen seront à la fine pointe
 
Dans le seul hôpital du Québec et l’un des deux seuls hôpitaux du Canada faisant appel à un plan linéaire pour ses départements d’urgence, les urgences pédiatriques et pour adultes du Campus Glen ne sauront être plus modernes.
 
Un plan linéaire, ou en accordéon, sépare le cheminement des patients et des membres de la famille du personnel, assurant ainsi un déroulement du travail plus efficace, un meilleur respect de la vie privée et de la confidentialité, une plus grande visibilité des patients par le personnel et une facilité à se situer dans l’espace. Ce plan favorise également une dotation en personnel optimale, car l’urgence peut grossir ou rapetisser selon les fluctuations des patients et du personnel sur une période de 24 heures. Le plan en accordéon permet également d’accroître ou de réduire graduellement le nombre de civières et de salles d’examen accessibles en tout temps. Comme l’explique le docteur Jean-Marc Troquet, chef de l’urgence : « Nous profitons de l’occasion pour créer de nouveaux processus qui nous rendront plus efficaces. »
 
Le cœur du plan de l’urgence se trouve dans l’espace de travail du personnel. Il s’agit d’une aire ouverte adjacente aux salles de traitement, conçue pour que les membres du personnel puissent surveiller visuellement les patients, interagir entre eux et offrir de l’aide, au besoin (les portes coulissantes en verre offrent une vue directe dans les salles de traitement). Puisque l’aire de travail clinique est séparée des aires réservées aux patients et aux familles, la collaboration interdisciplinaire et l’enseignement sont valorisés. 
 
On constate également une meilleure fonctionnalité dans les salles d’examen. D’après le docteur Harley Eisman, directeur médical de l’urgence pédiatrique à L’Hôpital de Montréal pour enfants, les salles sont multifonctionnelles et les fournitures et le matériel seront transportés jusqu’au patient. « Le cheminement s’en trouvera amélioré, et les patients pourront demeurer à un seul endroit, ce qui maximise la confidentialité et contribue à maintenir le calme du patient et de la famille. »
 
Les deux médecins préviennent toutefois qu’il ne faut pas penser régler ainsi le problème des temps d’attente aux urgences. « Notre zone d’impact se situe toujours entre 180 et 220 patients par jour, et nous devons toujours chercher à assurer une meilleure interaction avec des services ambulatoires comme les CSSS », explique Dr Eisman, mais si les urgences sont rationalisés, le temps nécessaire pour évaluer un patient et déterminer le type de soins qu’il faut lui administrer pourrait diminuer. 
 
Le nouveau plan des urgences du Campus Glen est l’un des plus modernes du système de santé. À coup sûr, il favorisera de meilleurs soins.