La semaine des soins infirmiers 2018

Clelia Coccia, qui travaille essentiellement avec des patients atteints de maladies neuromusculaires dégénératives ou chroniques considère qu’une bonne journée est une journée où elle peut faire sourire ses patients et leur famille. Pour célébrer la Semaine des soins infirmiers, nous avons demandé à cette infirmière chevronnée de parler de sa profession et de ses motivations.

Q : Depuis combien de temps travaillez-vous à l’Hôpital de Montréal pour enfants?

R : Je travaille comme infirmière à l’Hôpital de Montréal pour enfants depuis 26 ans. Les 10 premières années, j’ai travaillé dans les unités de soins médicaux, et j’ai passé les 16 dernières au Service de soins complexes (SSC) du Centre pédiatrique de jour.

Q : Qu’est-ce qui vous a attiré vers une carrière en soins infirmiers?

R : J’ai toujours pensé que personne ne devait souffrir à cause de la maladie. La vie de tous les jours est déjà bien assez compliquée toute seule. Quand on lui ajoute la maladie, des familles peuvent voir leur vie brisée.

Q : Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre travail?  

R : Aider nos patients de toutes les façons possibles. La plupart des enfants dont je m’occupe sont atteints de maladies qui ne guérissent pas. Mais si je peux aider à traiter leur maladie ou à ralentir sa progression, ça me rend heureuse. Quand j’arrive à apaiser leur stress et leur anxiété, ou même juste à mettre un sourire sur le visage d’un enfant ou d’un parent, je considère que c’est une bonne journée. Nous envoyons plusieurs des enfants que nous suivons vers les fondations Fais-un-vœu et Rêves d’enfants, qui les aident à réaliser leurs vœux. Voir le visage des enfants et des parents s’illuminer quand ils nous racontent leur expérience est l’un des plus beaux aspects de mon travail.

Q : Qu’est-ce qui vous motive?

R : Honnêtement, ce sont les familles qui me permettent de continuer. C’est terrible que de mauvaises choses arrivent à de bonnes personnes. Faire ce que je peux pour aider ces familles me retient dans la profession d’infirmière. Il y a aussi mes collègues au Centre pédiatrique de jour qui sont très dévoués et solidaires, et nous formons une bonne équipe. Ça nous aide tous à aller de l’avant.