L’AMIC et l’AFMC aspirent à améliorer la prestation des soins aux Inuit, aux Métis et aux Premières nations

Le 1er décembre 2008, l’Association des Médecins Indigènes du Canada (AMIC) et l’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) ont procédé au lancement de quatre documents importants qui visent à améliorer la prestation des soins de santé aux Inuit, aux Métis et aux Premières nations en instaurant des programmes d’enseignement sur la santé des Indigènes dans toutes les facultés de médecine canadiennes et en augmentant le nombre de médecins indigènes au Canada.

Les médias ont été invités au lancement qui a eu lieu à l’Hôtel Delta Centre-Ville à Montréal de 10 h 15 à 11 h dans la salle La Terrasse. Des allocutions ont été prononcées par la Dre Marcia Anderson, présidente de l’AMIC, le Dr Alan Neville, vice-doyen de la Faculté de médecine Michael G. DeGroote, ainsi que Mme Debra Gillis, directrice des soins de santé primaires de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuit de Santé Canada.

Ces documents se trouvent dans les sites Web de l’AMIC et de l’AFMC et ils s’intitulent :
  • Cadre de compétences essentielles en matière de santé des Inuit, des Métis et des Premières nations pour la formation prédoctorale produit par l’AMIC et l’AFMC
  • Résumé des programmes d’admission et de soutien à l’intention des étudiants indigènes dans les facultés de médecine canadiennes
  • Pratiques exemplaires de recrutement des étudiants autochtones matures en médecine
  • Trousse d’outils de soutien préalables à l’admission en médecine d’étudiants des Premières nations, inuits et métis
Les 17 facultés de médecine ont désigné les membres d’un comité, formé de représentants du corps professoral et de la collectivité, afin d’appuyer la mise en oeuvre de curriculums sur la santé des Indigènes. Le lancement des documents coïncide avec la première réunion de ce comité.

« Les écarts sur le plan de la santé entre les Indigènes (les Inuit, les Métis et les Premières nations) et le reste de la population canadienne persistent toujours. Ils sont attribuables à divers facteurs, dont les conséquences intergénérationnelles de la colonisation, les pensionnats, les traités, les revendications territoriales, les désavantages socioéconomiques systémiques continus et une importante sous-représentation dans les professions médicales, notamment en médecine,
explique la Dre Marcia Anderson, présidente de l’Association des Médecins Indigènes du Canada.

L’augmentation du nombre d’Indigènes dans les effectifs médicaux et la formation de tous les médecins au Canada pour offrir des soins de la plus grande qualité aux Inuit, aux Métis et aux Premières nations comptent parmi les principales solutions à ces écarts qui relèvent de la compétence des facultés de médecine et s’inscrivent dans leur imputabilité sociale. »

Le Dr Nick Busing, président-directeur général de l’Association des facultés de médecine du Canada s’est dit « extrêmement fier des travaux réalisés par ces personnes très engagées. Il est évident que leur travail influencera directement nos facultés, l’effectif médical et, en définitive, la santé et la prospérité des peuples indigènes au Canada ».


Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec :
Kandice Leonard
Association des Médecins Indigènes du Canada
204-219-0099


Barbie Shore
L’Association des facultés de médecine du Canada
613-730-0687, poste 235

Source : L’Association des facultés de médecine du Canada