Le Québec célèbre la semaine des travailleuses et travailleurs sociaux du 24 au 30 mars

Raviver l’espoir : Le pouvoir du travail social
 
Lorsque le père de Suzanne Raymond reçut un diagnostic de cancer et d’Alzheimer à un stade avancé, c’était toute la famille qui était sous le choc. La travailleuse sociale Tania Teolis du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) devint inestimable pour les aider à affronter, comprendre et accepter les réalités et limites de son état de santé.
 
« Tania a pris son temps pour connaitre mon père et ses limites et pour gagner sa confiance, » souligne Suzanne. « Elle a vraiment aidé mon père et ma famille à accepter le fait qu’il n’allait pas revenir à la maison. » Teolis les a également aidés à trouver l’information et les ressources dont ils avaient besoin pour poursuivre leur route à travers la maladie de leur père, en étant toujours disponible pour répondre à leurs questions.
 
Au CUSM, nos travailleuses et travailleurs sociaux sont déterminés à assurer le bien-être de nos patients et de leur famille. Leur rôle vise à évaluer les besoins psychosociaux du patient pour par la suite établir des objectifs. Ils travaillent avec la famille, une équipe multidisciplinaire et des partenaires dans la communauté pour mobiliser les ressources nécessaires pour assister le patient dans l’atteinte de ses buts.
 
Le thème de la semaine des travailleuses et travailleurs sociaux cette année est l’espoir. Un thème tout à fait approprié selon Barbara Himsl, directrice des Services sociaux (sites pour adultes). « L’espoir est primordial dans le travail social et plus précisément dans le milieu hospitalier. C’est grâce à l’espoir que ceux qui vivent avec une grave maladie ou une blessure trouvent à l’intérieur d’eux-mêmes des pouvoirs guérisseurs et la capacité de s’adapter aux changements. C’est aussi grâce à l’espoir que les conjoints, parents, enfants et amis des patients continuent de donner leur amour et leur soutien pour le bien-être d’un être cher. »
 
Les parents de Sarah Laouina comprennent bien le pouvoir de l’espoir. Leur fille est née avec le spina-bifida et a souffert de problèmes respiratoires reliés à la maladie. Toute petite, Sarah a passé deux ans à l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME) où elle a subi une trachéostomie. Le père de Sarah se souvient d’un jour particulièrement difficile où un code rose avait été demandé pour leur fille; un travailleur social était resté avec eux pour les aider à surmonter cette journée remplie d’émotions.
 
« Nous avons été chanceux d’avoir une telle équipe avec nous, » indique le père de Sarah. Sarah a maintenant 6 ans et elle vit à la maison depuis 15 mois avec un ventilateur mécanique et un fauteuil roulant. Et grâce à Rosanna D’Orazio, coordonnatrice aux services sociaux à l’HME, et travailleuse sociale Melanie Caron, la famille recevra prochainement un véhicule adapté afin qu’ils puissent se déplacer ensemble.
 
Un grand merci aux 68 travailleuses et travailleurs sociaux des sites pour adultes du CUSM et aux 22 de l’Hôpital de Montréal pour enfants pour l’important travail qu’ils accomplissent et l’espoir qu’ils suscitent au quotidien auprès de nos patients et de leur famille à travers le CUSM.