Les Canadiennes et Canadiens ne joignent pas le geste à la parole en matière d’hygiène

Un nouveau Conseil canadien de la santé et de l’hygiène, présidé par le Dr Donald Low, est créé afin de combler l’écart entre la théorie et la pratique

TORONTO (Ontario) – Le 8 octobre 2008 – Un sondage international sur les pratiques d’hygiène a révélé que pour la troisième année consécutive, le Canada se classe en tête de liste pour ce qui est de reconnaître l’importance de la prévention des infections. Au Canada, neuf personnes sur dix (90 %)  estiment en effet que le meilleur moyen de se prémunir contre la grippe consiste à « se laver régulièrement les mains » – soit plus que tout autre pays étudié et bien avant l’Allemagne, en deuxième place dans ce domaine avec un taux de 66 %. Ceci dit, on constate un écart notable entre ce que l’on sait et ce que l’on fait.

Les Canadiennes et Canadiens savent quoi faire pour se protéger et rester en santé, mais ne donnent pas suite à leurs connaissances par des actions concrètes. Seulement quatre personnes sur dix (37 %)  au pays ont indiqué que leurs enfants se lavaient toujours les mains avant de manger, et une proportion comparable a déclaré qu’ils se les lavaient « la plupart du temps » (44 %) .  Ces résultats sont comparés à ceux obtenus dans d’autres pays comme la Malaisie (80 %), l’Inde (79 %) et l’Italie (76 %) sur le plan du lavage des mains avant de manger. Si les enfants canadiens ne suivent pas de simples habitudes de lavage des mains, il est alarmant de penser aux autres pratiques de santé et d’hygiène qui peuvent être négligées.

À l’approche de la saison du rhume et de la grippe, les Canadiennes et Canadiens doivent non seulement être conscients des menaces qui risquent d’avoir une incidence sur la santé des membres de leur famille, mais ils doivent également savoir comment se préparer et se protéger. Dans cet ordre d’idées, il est essentiel de modéliser et d’enseigner les principes de base du lavage des mains. Dans le but de répondre à ce besoin ainsi qu’à d’autres impératifs en matière de santé et d’hygiène à l’échelle du pays, Reckitt Benckiser, fabricants des produits de marque Lysol, a octroyé une subvention sans restriction pour l’éducation au Conseil canadien de la santé et de l’hygiène, nouvellement créé.

Création du Conseil canadien de la santé et de l’hygiène

Le Conseil canadien de la santé et de l’hygiène a pour but de repenser les pratiques d’hygiène courantes, de définir les lacunes en matière de santé et d’hygiène d’un océan à l’autre, de formuler des recommandations réalistes à l’intention de la population concernant l’importance de la santé et de l’hygiène à la maison et dans la collectivité, et de préciser des programmes et/ou solutions susceptibles d’aider à combler les lacunes observées.

Le Conseil canadien de la santé et de l’hygiène réunit un groupe d’éminents spécialistes des domaines de la microbiologie, de la virologie, des maladies infectieuses, de la santé publique et de l’éducation. Il est présidé par le Dr Donald Low, microbiologiste en chef des laboratoires médicaux de l’hôpital Mount Sinai de Toronto et compte des représentants de Colombie-Britannique, de Saskatchewan, de l’Ontario, du Québec et de Nouvelle-Écosse. La première réunion du conseil a eu lieu le 25 juin 2008 à Toronto.

« Les Canadiennes et les Canadiens disent bien comprendre l’importance d’une bonne hygiène, mais lorsque vient le temps de mettre la théorie en pratique, les résultats laissent à désirer, a expliqué le Dr Low. Notre objectif prioritaire vise à continuer de mieux faire connaître l’importante relation qui existe entre l’éducation en matière d’hygiène et la santé, et les deux domaines de discussion les plus pressants demeurent la propreté des mains et l’enseignement des principes de base connexes aux jeunes enfants. Le Conseil canadien de la santé et de l’hygiène formulera une série de recommandations et tactiques en 2008 et 2009 afin de combler cette lacune qui persiste au Canada. »


Principales questions de santé et d’hygiène touchant les Canadiennes et Canadiens

D’après le Conseil canadien de la santé et de la sécurité, les normes d’hygiène diffèrent selon les groupes d’âge, les provinces et les organisations, avec ce résultat que de nombreux éléments d’hygiène n’obtiennent pas une attention prioritaire. À cet égard, le lavage des mains et la désinfection des surfaces sont deux aspects présentement négligés par les dirigeants communautaires et les fournisseurs de soins, suivis de la sécurité alimentaire, de l’immunisation et de l’usage approprié des antibiotiques. Qui plus est, leur importance primordiale dans la prévention et la réduction des maladies telles que la diarrhée et les infections respiratoires aiguës n’est pas efficacement communiquée et/ou bien comprise. Étant donné que les enfants forment une partie sensible de la population, le Conseil a choisi de mettre l’accent sur les normes d’hygiène dans les garderies et les écoles élémentaires en 2008/2009. Les leçons apprises par les enfants à l’école sont souvent par la suite adoptées à la maison.

Après s’être entendu sur ces questions fondamentales, le Conseil canadien de la santé et de l’hygiène a défini un certain nombre de recommandations s’articulant autour d’initiatives d’éducation et de partage d’information sur les sujets de l’hygiène et de la désinfection. Ainsi, le conseil envisage présentement de réaliser :

Une étude sur l’« état de l’hygiène au pays » axée sur les pratiques de santé et d’hygiène et les lacunes observées dans les garderies et les écoles élémentaires.

Parmi les programmes qui pourraient être envisagés, citons :
  • Un programme d’éducation à l’intention des parents d’enfants qui fréquentent ces garderies/écoles
  • Des programmes de formation de formateurs
  • Un document de référence détaillé comparant les désinfectants ménagers et les germes, virus et maladies spécifiques qu’ils peuvent aider à enrayer
« Nous avons établi la nécessité de mettre sur pied un groupe consultatif d’experts au Canada afin de traiter des questions qui concernent tout particulièrement les Canadiennes et les Canadiens, a précisé M. Adonis Souloglou, directeur du marketing chez Reckitt Benckiser Canada Inc. Nous avons également reconnu la nécessité d’un conseil qui pousserait ces efforts encore plus loin et qui convertirait ses recommandations en actions concrètes, et nous anticipons avec enthousiasme d’examiner ses plans au cours des mois à venir. »   

Conseils pratiques d’hygiène au foyer

On n’insistera jamais trop sur l’importance de pratiques simples en matière de santé et d’hygiène. Pour cette raison, le Conseil a développé quelques recommandations à suivre pour les Canadiens.

Le Dr Caroline Quach, membre du Conseil canadien de la santé et de l’hygiène, explique : « En tant que mère, j’ai appris à mes enfants comment et quand se laver les mains; je tiens leur fiche de vaccination à jour; et j’essaie de garder ma cuisine aussi salubre que possible. Ces étapes toutes simples contribuent grandement à favoriser la santé de ma famille et des personnes que je rencontre chaque jour. »

Des mesures toutes simples, comme de se laver les mains plus souvent et plus efficacement, et de désinfecter les surfaces où l’on prépare des aliments contribueront incontestablement à améliorer les normes d’hygiène au foyer, et à réduire les taux de contamination. Ces précautions sont particulièrement essentielles dans les foyers où vivent des enfants.

Le saviez-vous…

Les germes adorent les surfaces humides
  • Efforcez-vous de garder toutes les surfaces aussi propres et sèches que possible - les germes, tels que les bactéries, ont moins tendance à proliférer sur des surfaces sèches
Rappelez-vous également de vous laver les mains :
  • Avant de donner à manger à des enfants ou de leur administrer un médicament
  • Avant de mettre des lentilles cornéennes
  • Après avoir manipulé des animaux domestiques
  • Avant et après avoir manipulé des aliments crus
La grande majorité des maladies d’origine alimentaire sont attribuables à une manipulation inappropriée ou une cuisson inadéquate des aliments, et dans 80 % des cas ces maladies surviennent à la maison.
  • Les experts en santé publique estiment à entre 11 et 13 millions le nombre de cas de maladies d’origine alimentaire survenant chaque année au Canada.
  • Faites cuire les aliments à la bonne température – la température la plus élevée pour un poulet entier est de 82 °C
  • Réfrigérez les aliments sans tarder et maintenez la température du réfrigérateur à 4 °C ou moins
   
Pour de plus amples renseignements, s’adresser à :

Ethan Pigott

 416 413-4744

Leigha Cotton
416 413-4757