Les pédiatres au sujet des commotions : dans le doute, tout arrêter

Le 26 janvier 2012, OTTAWA — La Société canadienne de pédiatrie (SCP) exhorte les parents, les entraîneurs et les dispensateurs de soins à être plus conscients des signes et symptômes de commotion chez les enfants et les adolescents. Les athlètes qui subissent une blessure à la tête devraient être immédiatement retirés de l’activité et être évalués par un médecin dans les plus brefs délais.
 
« Puisque leur cerveau est encore en développement, les enfants et les adolescents sont plus vulnérables aux commotions, et il leur faut plus de temps que les adultes pour s’en remettre », explique la docteure Laura Purcell, auteure d’un nouveau document de principes de la SCP sur les commotions liées à un sport, rédigé pour les médecins. « Il faut dépister et prendre en charge les commotions correctement, afin d’éviter qu’elles aient des répercussions à long terme sur les réalisations sociales, scolaires et sportives de l’enfant ou de l’adolescent. »
 
 
« Les symptômes diffèrent selon les athlètes. Les signes les plus courants sont des maux de tête, des étourdissements, une sensibilité à la lumière ou au son et de la confusion ou des troubles de concentration », explique la docteure Purcell, membre du comité d’une vie active saine et de la médecine sportive de la SCP. « Les jeunes enfants peuvent se plaindre davantage de maux de ventre que de maux de tête, ou ils peuvent présenter des changements de comportement plutôt que de se plaindre de symptômes physiques. »
 
La SCP recommande que les enfants et les adolescents qui sont victimes d’une commotion :
  • se reposent jusqu’à la disparition de tous les symptômes.
  • évitent de faire du sport, de l’exercice ou des activités de loisirs.
  • limitent les activités telles que la lecture, la rédaction de textos, la télévision, le travail à l’ordinateur et les jeux électroniques.
  • obtiennent l’autorisation d’un médecin avant de reprendre le sport.

La Société canadienne de pédiatrie est une association nationale de défense d’intérêts qui prône les besoins de santé des enfants et des adolescents. Fondée en 1922, la SCP représente plus de 3 000 pédiatres, pédiatres surspécialisés et autres professionnels de la santé des enfants au Canada.

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Renseignements pour les médias :
 
Andrée Dion
Relationniste
Société canadienne de pédiatrie
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