L’Hôpital de Montréal pour enfants applaudit le resserrement des mesures à l’égard des piétons contrevenants



Montréal, lundi 8 mai 2006 –
L’Hôpital de Montréal pour enfants du CUSM appuie la Campagne sur la sécurité des piétons du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

« Chaque année, le service d’urgence de l’HME soigne près de 400 enfants et adolescents blessés suite à une collision avec une voiture. Sur le nombre, au moins 100 sont des piétons, les 300 autres étant des cyclistes, des planchistes et même des conducteurs et des passagers. Entre 20 et 25 % subissent des blessures qui nécessitent une hospitalisation et une implication intensive de nos spécialistes en traumatologie », explique Debbie Friedman, directrice administrative du programme de traumatologie pour enfants et adolescents.

« Il faut que les gens comprennent que traverser aux feux rouges ou n’importe où est dangereux, et parfois mortel; c’est pourquoi le programme de traumatologie de l’HME appuie fortement la campagne de sensibilisation menée par les policiers de Montréal ».

Mme Friedman ajoute qu’avec l’arrivée de la belle température et la fin de l’année scolaire, l’équipe de traumatologie de L’HME verra monter en flèche le nombre d’enfants blessés en traversant la rue, en faisant du vélo, de la planche à roulettes ou du patin à roues alignes, ou simplement en jouant dans la rue.

Elle insiste sur le fait que la plupart de ces blessures sont totalement évitables. Selon Mme Friedman, la responsabilité doit être partagée entre les conducteurs et les piétons. Elle presse les automobilistes de ralentir, notamment dans les zones résidentielles et scolaires. Les parents et les gardiens doivent surveiller les enfants, et les sensibiliser aux risques et aux règlements de la sécurité routière.

Elle recommande aussi fortement à tous, jeunes et moins jeunes, de porter l’équipement de sécurité approprié (notamment les casques) à vélo, en patins à roues alignées ou en planche à roulettes.

« Saviez-vous que selon la Coalition canadienne des traumatisés crâniens, le port du casque réduit de plus de 85 % le risque de traumatisme crânien, ajoute-t-elle.

Cela peut faire la différence entre une légère bosse sur la tête et un très grave traumatisme crânien entraînant une intervention chirurgicale, une longue réadaptation et parfois même des problèmes permanents. »

La semaine dernière, le SPVM a annoncé que des policiers mèneront, du 1er au 21 mai, différentes interventions de sensibilisation et de contrôle auprès des usagers du réseau montréalais afin de leur rappeler l'importance de respecter la signalisation et la règlementation du Code de la sécurité routière pour améliorer le bilan routier et la sécurité des piétons.

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Lisa Dutton
Chef, Relations publiques et communications
L’Hôpital de Montréal pour enfants
Centre universitaire de santé McGill
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