Quelques raisons pour lesquelles nos bénévoles s’impliquent…

C'est avec plaisir que nous vous présentons quelques-uns de nos nombreux bénévoles
 
 
Rory Bertrand : L’été dernier, j’ai subi un accident traumatique et j’ai passé un mois à l’hôpital. Je sais comment on se sent quand on doit passer une longue période dans un hôpital, et j’ai pensé que ce serait bien d’aider des enfants qui vivent cela. L’expérience n’a pas été facile pour moi, et je suis certain qu’elle n’est pas facile non plus pour les plus jeunes. Quand j’ai quitté l’hôpital après ma première expérience de bénévolat, j’ai ressenti quelque chose d’inexplicable. Même si les bébés ne sont pas capables de communiquer avec les bénévoles, on peut sans se tromper affirmer qu’ils souhaitent de notre présence. Dès qu’on les prend et qu’ils reposent dans nos bras, leurs pleurs cessent graduellement, puis ils tombent endormis.

Jean Guidi : J’aime énormément les enfants. J’ai 69 ans cette année, et je suis encore suffisamment en santé pour donner – je voulais faire quelque chose de bien quand j’ai décidé de faire du bénévolat. Je viens à l’urgence de L’HME une fois par semaine. Je fais rire les enfants, je joue avec des camions, des casse-tête, ou encore au tic-tac-toe avec les enfants plus grands. Je suis moi-même un grand enfant!

Barbara Black : J’ai décidé de faire du bénévolat après avoir pris ma retraite cette année. Je lis des histoires dans la salle d’attente de rendez-vous. J’adore les livres et les enfants, et je ne crains pas les hôpitaux. Je réalise que les enfants et moi sommes comme des bateaux qui se croisent dans la nuit, alors je profite de chaque moment passé avec eux. Dans la salle d’attente, l’atmosphère est étrange, partagée entre le stress et l’ennui; mon travail consiste donc à distraire les enfants et à leur offrir un réconfort amical. Ça fait également partie du programme d’alphabétisation de L’HME qui vise à encourager les enfants à lire et à se faire faire la lecture, à leur montrer comme ça peut être agréable!

Danielle Tousignant : Je travaille à l’unité de soins intermédiaires/intensifs néonatals. Je dois avouer que je fais cela pour des raisons très égoïstes, parce que j’aime énormément tenir des bébés dans mes bras et les bercer. Après chaque journée passée à l’hôpital, je rentre à la maison apaisée et heureuse d’avoir aidé un bébé à se sentir bien. Les parents ne sont pas toujours disponibles, alors je les remplace jusqu’à leur retour. Quand je les berce et que je les regarde dormir, je ne peux m’empêcher de penser que les bébés travaillent à leur guérison pour rentrer à la maison le plus rapidement possible. Je leur raconte de petites histoires ou je chantonne pour les calmer. Ils semblent toujours très heureux dans mes bras.

Kelly Wilkinson : Si je suis devenue bénévole, c’est à cause de ma grand-mère, Millie Wilkinson. Elle a été bénévole à l’hôpital durant plus de 15 ans et a reçu de nombreuses reconnaissances et épinglettes témoignant de sa fidélité absolue et de sa nature attentionnée. Lorsqu’elle est devenue malade à la suite de complications de la maladie d’Alzheimer, j’ai su que je devais perpétuer son héritage à l’hôpital. Après son décès en décembre 2008, j’ai changé de rôle pour prendre soin des bébés, ce qu’elle faisait à sa dernière affectation. Aujourd’hui, je garde sa passion bien vivante et je prends soin des bébés qui ont besoin d’amour, de soutien et de chaleur humaine.