Nous pouvons tous comprendre ce qu’on ressent quand on n’aime pas un aspect de notre apparence : on aimerait être plus grand, avoir un plus petit nez ou un teint impeccable. Certaines de ces imperfections peuvent nous déranger, mais nous les acceptons comme faisant partie de l’être humain et nous faisons en sorte qu’elles n’empiètent pas trop sur notre vie au quotidien.
Cependant, les enfants et les adolescents qui ont une vision déformée de leur corps — comme c’est le cas avec les troubles alimentaires — passent des heures à ruminer sur leurs défauts réels ou imaginaires. « Quand la vision négative du corps devient si oppressante et douloureuse qu’elle interfère avec la vie quotidienne d’un enfant ou d’un adolescent, c’est le signal qu’il y a autre chose qui se passe », rapporte la Dre [1] Holly Agostino [1], spécialiste en médecine de l’adolescence à l’Hôpital de Montréal pour enfants.