Essayez d’instaurer une période de deux heures avant le souper sans grignotage; et sans grignotage, ça veut aussi dire sans lait ni jus, car ces aliments peuvent le rassasier plus que vous ne le pensez.

Par ailleurs, il est important de créer une situation gagnante pour tous qui fera en sorte que votre enfant aura envie de manger en famille. Voici quelques suggestions :

• Servez à votre enfant de plus petites portions; une assiette trop remplie pourrait le décourager.
• Introduisez un nouvel aliment en très petites quantités — la taille d’une pièce de 25 sous — et demandez-lui d’y goûter (il pourra toujours en avoir plus s’il aime ça!)
• Quand vous avez prévu deux ou trois légumes avec le repas, demandez d’abord à votre enfant lequel il aimerait essayer; il vaut mieux qu’il mange un seul légume que pas du tout.
• Ne cédez pas à votre enfant en lui servant tout ce qu’il veut.
• Montrez l’exemple et mangez vos légumes vous aussi. Votre enfant aura davantage envie de goûter à quelque chose que vous mangez et que vous semblez aimer.
• Dernier point, et non le moindre, introduisez toujours un nouvel aliment quand votre enfant est de bonne humeur et qu’il a faim!

Même si le souper est un événement qui revient chaque jour, on peut faire en sorte que ce soit un moment spécial. Rappelez à votre enfant qu’il est important de s’asseoir ensemble pour partager un repas et discuter. Faites en sorte que l’atmosphère soit agréable à l’heure des repas en éliminant les distractions comme la télévision ou la musique forte.

Quand vos enfants grandissent, vous pouvez les faire participer davantage à la préparation des repas. Par exemple, apprenez-leur ce que vous faites en cuisinant ou laissez-les mettre la table, deux stratégies qui peuvent faire en sorte qu’ils soient plus intéressés par ce qui leur sera servi au souper.