Le retour du beau temps ramène aussi ces cas tragiques de jeunes enfants qui tombent d’une fenêtre à moustiquaire et subissent des blessures graves, voire mortelles, une situation qui préoccupe beaucoup l’équipe des programmes de traumatologie et de prévention des blessures de L’Hôpital de Montréal pour enfants.
Le Globe and Mail (du 4 juin) rapportait qu’un enfant de 18 mois s’était tué en tombant d’une fenêtre du 28e étage. Selon la police, le garçon est tombé par la fenêtre à moustiquaire d’une chambre située à l’avant-dernier étage d’un très haut édifice de Toronto. À l’arrivée des secours, une énorme foule s’était déjà rassemblée au pied de l’édifice. Le sergent Chris Higgins de la police Toronto a révélé que le garçon ne présentait plus aucun signe vital et que les tentatives de réanimation des ambulanciers avaient été vaines. Le jeune garçon a été conduit au Toronto East General Hospital, où son décès a été constaté peu après. À Toronto, au cours des huit dernières années, environ 50 enfants ont été traités par du personnel médical après être tombés d’un balcon ou d’une fenêtre, et au moins 11 en sont morts. Il y a eu un autre accident traumatique de ce type à Ottawa il y a quelques semaines.
Au cours des 10 dernières années, l’équipe du programme de traumatologie de L’Hôpital de Montréal pour enfants a soigné environ 50 enfants qui avaient subi des blessures après être tombés d’une fenêtre; 40 % avaient subi des blessures graves et ont dû être hospitalisés et soignés par les spécialistes en traumatologie de l’hôpital. Au moins 50 % des cas mettaient en cause des enfants de 18 mois à 4 ans, un âge où les enfants sont curieux et explorent leur environnement sans être vraiment conscients des conséquences de leurs actes.
Parmi les importantes précautions à prendre, notons les suivantes :
Les programmes de traumatologie et de prévention militent pour l’utilisation de dispositifs de sécurité ou de barres d’arrêt dans les fenêtres, en particulier dans les maisons où vivent de jeunes enfants. Tous ces accessoires sont vendus dans les quincailleries et les magasins spécialisés dans les articles de sécurité.
« Je pense qu’il est important de rappeler que le risque de blessures graves est bien réel et que nous n’avons pas besoin de voir des centaines de cas pour le prouver », précise Debbie Friedman, directrice des programmes de traumatologie et de prévention.
Pour de plus amples renseignements, veuillez joindre :
Lisa Dutton
Chef, Relations publiques et communications
L’Hôpital de Montréal pour enfants
Centre universitaire de santé McGill
Téléphone : 514-412-4307
Téléavertisseur : 514-406-3080