David Eidelman nommé doyen de la Faculté de médecine et vice-principal (santé et affaires médicales)

Ce chercheur de pointe d’origine montréalaise est un diplômé mcgillois présentement directeur du Département de médecine.

La principale Heather Munroe-Blum a annoncé aujourd’hui que le Conseil des gouverneurs de McGill avait approuvé la nomination de l’un de ses principaux chercheurs médicaux et administrateurs, David H. Eidelman, au poste de vice-principal (santé et affaires médicales) et doyen de la Faculté de médecine.

« Nous sommes ravis qu’un administrateur, professeur, clinicien et chercheur de l’étoffe exceptionnelle du docteur Eidelman s’apprête à assumer les fonctions de doyen de la Faculté de médecine et vice-principal (santé et affaires médicales) de l’Université McGill », a déclaré la professeure Munroe-Blum. « M. Eidelman a fait preuve d’un leadership hors du commun au sein de son département, de la Faculté et dans les milieux cliniques, de la recherche et de l’enseignement, et il apportera à cette fonction de premier plan un riche bagage intellectuel, le souci de l’excellence, de solides compétences de direction et une grande ouverture d’esprit. »

À l’heure actuelle, le docteur Eidelman est à la tête du Département de médecine de McGill. Diplômé mcgillois d’origine montréalaise, David Eidelman a occupé les fonctions de scientifique clinicien principal aux Laboratoires Meakins-Christie, où ses travaux se concentraient sur la mise au point d’importants modèles d’asthme chez les animaux, ainsi que sur l’application des techniques de culture de tissus à l’étude des mécanismes des maladies respiratoires. Président de l’Association canadienne des professeurs de médecine, le docteur Eidelman a joué un rôle actif de chef de file en médecine et en recherche cliniques au Canada et à l’étranger. Outre ses compétences de chercheur et de leader, le docteur Eidelman apporte à sa nouvelle fonction une connaissance approfondie du système de soins de santé, puisqu’il a exercé, depuis 2004, les fonctions de médecin en chef du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et, avant cela, de directeur de la Division des maladies respiratoires de McGill.

« Il connaît McGill et la médecine. Il possède un parcours professionnel brillant et un grand potentiel. Nous sommes tous impatients de travailler avec lui pour continuer de faire progresser la Faculté de médecine et le réseau universitaire de santé mcgillois en tant qu’innovateurs et chefs de file de l’éducation, de la recherche et des soins médicaux au Québec, au Canada et à l’échelle mondiale, selon les critères internationaux les plus élevés », a fait remarquer la principale Munroe-Blum.

« Je trouve très stimulant d’entreprendre ce poste auquel sont rattachés de nombreux défis, alors que nos installations hospitalières effectuent une transition déterminante », a déclaré le docteur Eidelman. « L’enseignement de la médecine et la mise sur pied de nouvelles formes de soins aux patients évoluent rapidement, et je suis heureux de soutenir l’Université alors qu’elle prend les devants à cet égard, en m’inspirant du remarquable travail de mes prédécesseurs. La Faculté de médecine jouit d’une reconnaissance internationale exceptionnelle et elle perpétue une noble tradition. C’est avec humilité que j’accepte de la diriger. Personne ne peut y arriver seul, et je suis fort enthousiaste à l’idée d’établir des partenariats, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Université. Je me réjouis particulièrement à la perspective de poursuivre mon travail avec une équipe incroyablement talentueuse et dynamique qui nous permettra de repousser les frontières de la médecine. »

En 1979, après une formation médicale prédoctorale à McGill, David Eidelman a poursuivi des études en médecine interne à l’Université de Toronto, d’abord à l’Hôpital St. Michael, puis à l’Hôpital général de Toronto. Il a ensuite réintégré McGill pour suivre une formation avancée en médecine respiratoire, puis en recherche, à l’Hôpital Royal Victoria et aux Laboratoires Meakins-Christie.

David Eidelman a ensuite intégré le corps professoral du Département de médecine, au sein de la Division de médecine respiratoire, et en tant que membre des Laboratoires Meakins-Christie. Ses intérêts de recherche se concentraient alors sur la physiologie des voies respiratoires, particulièrement dans le cas de troubles inflammatoires comme l’asthme et la fibrose kystique. Ses présents travaux portent sur l’immunologie des maladies pulmonaires obstructives, notamment l’asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique.

Les nominations cliniques du docteur Eidelman l’ont conduit de l’Hôpital thoracique de Montréal (aujourd’hui appelé Institut), à l’Hôpital Royal Victoria, puis à l’Hôpital général de Montréal.

À titre de directeur, le docteur Eidelman a supervisé un département comptant un corps professoral formé de plus de 800 membres, dont 420 à temps plein; ainsi qu’environ 250 cliniciens-formateurs relevant d’hôpitaux d’enseignement mcgillois, tels l’Hôpital général de Montréal, l’Hôpital Royal Victoria du Centre universitaire de santé McGill et l’Hôpital général juif-SMBD. Composé de 13 divisions, ce département est la principale unité d’enseignement clinique de la Faculté et génère annuellement plus de 40 millions de dollars de subventions de recherche révisée par des pairs.

David Eidelman entreprend le mandat de doyen et de vice-principal le 1er janvier 2012, après un séjour à l’Hôpital des femmes/Brigham, un hôpital d’enseignement affilié à la Faculté de médecine de l’Université Harvard.

À propos de l’Université McGill

Fondée à Montréal, au Québec, en 1821, l’Université McGill est l’institution canadienne chef de file en enseignement postsecondaire. L’établissement compte deux campus, 11 facultés, 11 écoles professionnelles, 300 programmes d’études et au-delà de 36 000 étudiants, dont 8 300 aux cycles supérieurs. L’Université attire des étudiants originaires de plus de 150 pays, de même qu’au-delà de 7 200 étudiants étrangers qui représentent 20 pour cent de son corps étudiant. La langue maternelle de près de la moitié des étudiants mcgillois – dont font partie 6 200 francophones – est autre que l’anglais.

À propos de la Faculté de médecine

Reconnue comme l’une des meilleures écoles de médecine en Amérique du Nord et s’étant acquis une réputation internationale, la Faculté de médecine de l’Université McGill possède une longue tradition d’excellence. Fondée en 1829, elle est la première faculté de McGill et la première faculté de médecine au Canada. En tant qu’université canadienne de pointe en recherche médicale, McGill a été à la tête de percées dans des domaines clés comme les sciences biomédicales, l’épigénétique, les neurosciences, les cellules souches et la médecine régénérative. Les découvertes récentes comprennent l’identification de gènes qui conduisent au cancer du sein, à la perte de mémoire, au spina-bifida et au diabète de type 2. La Faculté compte un corps professoral formé de plus de 3 500 membres, près de 4 500 étudiants et plus de 600 employés administratifs, techniques et de soutien. Elle chapeaute trois écoles affiliées de sciences de la santé – sciences infirmières, physiothérapie et ergothérapie et sciences de la communication humaine – plus de 20 départements et une multitude d’instituts et de centres, dont le Complexe des sciences de la vie, le réputé Centre d’études sur le vieillissement, le Centre de simulation médicale Arnold et Blema Steinberg à la fine pointe de la technologie, le Centre d’innovation Génome Québec-Université McGill et l’Institut neurologique de Montréal.