GARDASIL® a obtenu la plus haute recommandation du Comité consultatif national de l'immunisation pour l'utilisation chez les sujets masculins

La plupart des parents s'accordent pour dire que la vaccination en milieu scolaire des garçons et des filles est une bonne idée
KIRKLAND, QC, le 19 janv. 2012 /CNW Telbec/ - Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) a mis à jour et affermi sa déclaration sur l'emploi des vaccins contre le virus du papillome humain (VPH) au Canada. Au nombre de ses recommandations, le CCNI précise que la démonstration est faite (catégorie A, le niveau le plus élevé) qu'il y a lieu de recommander l'emploi de GARDASIL® [vaccin recombinant quadrivalent contre le virus du papillome humain (types 6, 11, 16 et 18)] chez les sujets masculins âgés de 9 à 26 ans. GARDASIL® est le seul vaccin contre le VPH indiqué et recommandé pour les garçons et les hommes.
 
« L'association canadienne pour la santé des adolescents (ACSA) appuie les recommandations du CCNI et se réjouit des mises à jour spécifiques concernant les garçons et les hommes », a déclaré Dre Franziska Baltzer, porte-parole de l'ACSA et chef de service, Médecine de l'adolescence, Hôpital de Montréal pour enfants. « Chacun des genres contribue à la dissémination du VPH et contracte des maladies à la suite d'une infection liée au VPH. Si nous voulons éliminer ces maladies, nous devons vacciner aussi bien les hommes que les femmes. »
 
Un sondage national réalisé en mars 2011 par Ipsos Reid (le factum d'Ipsos Reid est disponible en cliquant ici) a montré que les parents appuient la vaccination des garçons dans le cadre de programmes conçus pour les écoles et défrayés par des fonds publics. Selon ce sondage :
  • 85 % des parents de garçons permettraient à ceux-ci de se faire vacciner contre le VPH, si cela était offert à leur école par l'entremise d'un programme financé publiquement
  • 88 % des parents appuient l'affirmation à l'effet que les garçons devraient être vaccinés contre le VPH dans le cadre du même programme que celui offert aux filles
  • 91 % des parents s'accordent pour dire que la vaccination à la fois des garçons et des filles contre le VPH offrirait une meilleure protection qu'uniquement la vaccination des filles
Le seul vaccin contre le VPH indiqué et recommandé pour les garçons et les filles

La recommandation de catégorie A formulée par le CCNI quant à l'utilisation de GARDASIL® chez les sujets masculins âgés de 9 à 26 ans porte sur la prévention des verrues génitales, le cancer anal et les lésions précancéreuses de l'anus. Bien que le fardeau total des cancers associés au VPH chez les hommes soit estimé à environ 5,2 % de l'ensemble des cancers à travers le monde, une augmentation des taux de cancer de l'anus a été observée, jumelée à un taux de survie inférieur que celui des femmes. Le VPH des types 6 et 11 cause environ 90 % des verrues génitales. On dénombre environ 41 450 nouveaux cas de verrues génitales chaque année au Canada.

À propos du CCNI
 
Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) est un comité national constitué d'experts reconnus dans les domaines de la pédiatrie, des maladies infectieuses, de l'immunologie, de la microbiologie médicale, de la médecine interne et de la santé publique. Le Comité relève de l'Administrateur en chef de la santé publique du Canada et travaille avec les fonctionnaires du Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses de l'Agence de la santé publique du Canada en vue de fournir de façon continue et en temps opportun des conseils médicaux, scientifiques et de santé publique. Le CCNI formule des recommandations pour l'utilisation des vaccins homologués au Canada et conseille également sur le besoin de stratégies de vaccination nationales.

À propos du sondage
 
Les résultats du sondage terminé en mars 2011 sont basés sur 2 231 entrevues en ligne menées à l'échelle nationale auprès de parents d'enfants âgés de 10 à 17 ans. L'échantillon a été généré par le panel en ligne national d'Ipsos Reid (I-say Online Panel d'Ipsos). Avec un échantillon de 2 231 répondants, les résultats sont considérés précis à hauteur de +/- 2,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20 de ce qu'ils auraient été si tous les parents d'enfants de 10 à 17 ans avaient été sondés. Ces données sont pondérées afin de s'assurer que la composition régionale et âge-sexe de l'échantillon reflète celle de la population canadienne réelle, selon les données du recensement.