Que la lumière soit!

En 1988, George H. W. Bush était président des États-Unis, Brian Mulroney était premier ministre du Canada, les Jeux olympiques d’hiver avaient lieu à Calgary et, plus près de nous, Gilles Perron se joignait à l’équipe de L’HME comme électricien.

Vingt ans plus tard, Gilles est l’un des piliers de l’hôpital, et il considère que son travail est très valorisant. « J’aime travailler de mes mains; construire, rénover, réparer et entretenir. J’estime mon travail et, comme je l’ai toujours dit, l’électricité est le cœur de l’hôpital, puisque tous les appareils qui servent à soigner les enfants en dépendent. » L’hôpital a un grand besoin d’énergie pour faire fonctionner ses départements; alors, qu’arrive-t-il lors d’une panne électrique? « Et bien, nous avons au sous-sol deux énormes unités d’alimentation permanente, ou UPS, qui sont en mesure de fournir de l’électricité pendant environ une demi-heure lors d’une panne. Une UPS, c’est comme une grosse batterie. Pour vous donner un ordre de grandeur, une UPS achetée en magasin coûte environ 100 $ et fournit en moyenne 10 à 15 minutes d’autonomie à un ordinateur. Nos UPS coûtent des centaines de milliers de dollars et alimentent tout un hôpital. » Gilles adore son métier et en parle avec beaucoup de fierté. Et parlant de fierté, il m’a confié qu’une de ses plus grandes réalisations à l’hôpital fût de restaurer tous les systèmes électriques de l’aile C, ce qui représente une énorme charge de travail et une grande responsabilité pour la petite équipe de deux électriciens dont il fait partie.

Avec son air souriant, Gilles est quelqu’un de très sympathique qui aime le contact avec les gens. Parfois, les gens sont surpris d’apprendre qu’il a déjà servi dans l’armée à un plus jeune âge. En effet, après avoir terminé son cours d’électricien, Gilles s’est enrôlé dans l’armée afin de suivre un cours de technicien en électronique. « J’ai été élevé au Lac St-Jean, et les emplois n’étaient pas très nombreux dans mon domaine; alors, je me suis enrôlé dans l’armée pour me créer des ouvertures. J’ai beaucoup voyagé, de St-Jean d’Iberville à Kingston en passant par Petawawa; on ne s’ennuyait jamais. » Il a servi dans l’armée pendant trois ans avant de partir vivre avec sa femme. « C’était une bonne décision, rappelle Gille, puisque cela fait maintenant trente ans que nous vivons ensemble et vingt-sept ans que nous sommes mariés. Pour moi, la vie de famille est très importante, et maintenant que les enfants ont quitté le foyer familial, ma femme et moi avons beaucoup plus de temps pour nous retrouver en couple et profiter des bonnes choses de la vie. J’aime écouter un bon film dans le confort de mon salon et relaxer. C’est mon petit côté pantouflard », a avoué Gilles. Mais, il ne fait pas que se reposer; depuis cinq ans, sa femme et lui sont des adeptes du golf et ils y jouent régulièrement

À cinquante ans et avec une longue carrière derrière lui, Gilles n’a pas encore réalisé tous ses rêves : « Un de mes grands rêves est d’acheter un chalet où passer mes vieux jours en compagnie de ma femme, et d’avoir deux chiens pour m’occuper ». Il rêve aussi de former la relève pour ce travail qu’il aime tant, et il espère être en mesure d’encourager les jeunes à suivre cette voie. « J’ai toujours aimé travailler de mes mains, et j’encourage les jeunes qui voudraient faire ce métier. C’est très valorisant, et sans nous, sans électricité, l’hôpital ne pourrait offrir la qualité de soins qui fait sa réputation aujourd’hui. » 


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