Santé Canada cherche à bannir une drogue qualifiée d'« ecstasy légale »

Le BZP et le 3-TFMPP se sont ajoutés à la liste des drogues dites récréatives depuis quelques mois.

La compagnie Purepillz vend librement quatre produits (Peaq, Freq, PureRush et PureSpun) qu'elle décrit comme des toniques sociaux, des solutions de rechange sûres et légales aux dangereuses drogues de la rue.

Or, ces produits qualifiés d'ecstasy légal par les amateurs de raves et de discothèques, en raison de leurs effets euphorisants et stimulants, sont loin d'être naturels comme ils sont souvent décrits.

Ils sont en fait synthétiques et n'existent pas à l'état naturel. Selon Santé Canada, ils peuvent entraîner une série d'effets dangereux comme:


  • élévation de la température corporelle
  • augmentation de la pression artérielle 
  • paranoïa
Santé Canada s'inquiète donc de leur popularité grandissante et veut en empêcher la vente.

Les enquêteurs de la GRC en voient de plus en plus depuis un an dans le milieu des bars, mais également dans les écoles et les lieux de travail.

Pour le Dr Claude Arsenault, chroniqueur à RDI, les effets de la substance combinent les propriétés stimulantes des amphétamines et les propriétés hallucinogènes retrouvées dans le LSD.

En outre, la volonté de Santé Canada d'interdire les produits s'appuie sur des études menées en Nouvelle-Zélande qui montrent que ces pilules posent un risque pour la santé.

L'agence fédérale veut maintenant ajouter le BZP à la liste des substances contrôlées. La possession et la vente de ces produits deviendraient criminelles.

Des agents ont déjà saisi des comprimés de BZP partout au Canada, dont à Montréal et Toronto.